Il faudrait passer là devant
Paroles que le vent emporte
Combien nous faudra-t-il de temps
Encore une minute et je suis là
Je reste seul contre la porte
Les arbres auront frissonné
Si un nuage lourd s’arrête
Devant la porte refermée
Et sous le ciel
Les heures passent
Moi j’oublierai même mon nom
Sur le trottoir où ils sont nés
Les oiseaux crient
D’autres voix roulent
La cloche s’est mise à sonner
Et toutes les têtes qui tournent
En s’en allant m’auront parlé