"Bonheur (1891)"
#ÉcrivainsFrançais
L’hiver a cessé : la lumière est t… Et danse, du sol au firmament clai… Il faut que le cœur le plus triste… À l’immense joie éparse dans l’air… Même ce Paris maussade et malade
(En lui envoyant une pensée.) Au temps où vous m’aimiez (bien sû… Vous m’envoyâtes, fraîche éclose, Une chère petite rose, Frais emblème, message pur.
Le bonheur de saigner sur le cœur… Le besoin de pleurer bien longtemp… Le désir de parler à lui, bas à de… Le rêve de rester ensemble sans de… Le malheur d’avoir tant de belles…
Compagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je te baise,
L’été ne fut pas adorable Après cet hiver infernal, Et quel printemps défavorable ! Et l’automne commence mal, Bah ! nous nous réchauffâmes
Parmi la chaleur accablante Dont nous torréfia l’été, Voici se glisser, encor lente Et timide, à la vérité, Sur les eaux et parmi les feuilles…
La Vie est triomphante et l’Idéal… Et voilà que, criant sa joie au ve… Le cheval enivré du vainqueur broi… Nos frères, qui du moins tombèrent… Et nous que la déroute a fait surv…
L’écartement des bras m’est cher,… Que l’écartement autre : Mer puissante et que belle et que… Quel appât est la vôtre ! Ô seins, mon grand orgueil, mon im…
Tes cheveux bleus aux dessous roux… Tes yeux très durs qui sont trop d… Ta beauté qui n’en est pas une, Tes seins que busqua, que musqua Un diable cruel et jusqu’à
Le Souvenir avec le Crépuscule Rougeoie et tremble à l’ardent hor… De l’Espérance en flamme qui recu… Et s’agrandit ainsi qu’une cloison Mystérieuse où mainte floraison
Mon Charles, autrefois mon frère,… Encore tel malgré toutes les lois… Te souvient-il d’un amoureux qui n… Et verse le secret de son cœur dan… Ah, de vivre ! Et te souvient-il…
Si tu le veux bien, divine Ignora… Je ferai celui qui ne sait plus ri… Que te caresser d’une main errante… En le geste expert du pire vaurien… Si tu le veux bien, divine Ignora…
Je vous prends à témoin entre tous… Vous qui m’avez connu dès l’extrêm… Que je fus digne d’elle, à Dieu s… Sans criard désespoir ni jactance… Simple dans mon mépris pour des re…
J’allais par des chemins perfides, Douloureusement incertain. Vos chères mains furent mes guides… Si pâle à l’horizon lointain Luisait un faible espoir d’aurore…
L’incroyable, l’unique horreur de… Quand l’offense et le tort ont eu… Est un royal effort qui peut faire… Pour le souci de plaire et le soin… L’orgueil, qu’il faut, se doit pré…