Paul-Jean Toulet

Fô a dit

Contrerime X.
 
 
“ Ce tapis que nous tissons comme
   ” Le ver dans son linceul
“ Dont on ne voit que l’envers seul
   ” C’est le destin de l’homme.
 
“ Mais peut-être qu’à d’autres yeux,
   " L’autre côté déploie
“ Le rêve, et les fleurs, et la joie
   “ D’un dessin merveilleux. ”
 
Tel Fô, que l’or noir des tisanes
    Enivre, ou bien ses vers,
Chante, et s’en va tout de travers
    Entre deux courtisanes.

Les contrerimes (1921)

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