Romances sans musique
#ÉcrivainsFrançais
Contrerime XLI. —" Bayonne ! Un pas sous les Arce… Que faut-il davantage Pour y mettre son héritage Ou son coeur en morceaux ?
Aimez-vous le passé Et rêver d’histoires Évocatoires Aux contours effacés ? Les vieilles chambres
Contrerime XLII. À l’Alcazar neuf, où don Jayme Gratte un air maugrabin, Carmen dansant dans son lubin : Ce n’est pas ce que j’aime.
Contrerime LXX. La vie est plus vaine une image Que l’ombre sur le mur. Pourtant l’hiéroglyphe obscur Qu’y trace ton passage
Contrerime XXVII. Cet huissier, qui jetait, l’été, Toute autre odeur que l’ambre, Avait le nom d’un pot de chambre Et la fétidité.
Contrerime VI. Il pleuvait. Les tristes étoiles Semblaient pleurer d’ennui. Comme une épée, à la minuit, Tu sautas hors des toiles.
Contrerime I. Avril, dont l’odeur nous augure Le renaissant plaisir, Tu découvres de mon désir La secrète figure.
Contrerime LVIII. C’était sur un chemin crayeux Trois châtes de Provence Qui s’en allaient d’un pas qui dan… Le soleil dans les yeux.
Contrerime XLIII. Ainsi, ce chemin de nuage, Vous ne le prendrez point, D’où j’ai vu me sourire au loin Votre brillant mirage ?
Contrerime LVI. Au détour de la rue étroite S’ouvre l’ombre et la cour Où Diane en plâtre, et qui court N’a que la jambe droite.
Contrerime XLIX. J’ai beau trouver bien sympathique Feu Loufoquadio, Ses Japs en sucre candiot, Son Bouddha de boutique ;
Contrerime XXIII. Carthame chatoyant, cinabre, Colcothar, orpiment, Vous dont j’ai goûté l’ornement Sur la rive cantabre :
Contrerime XI. Sur la banquette en moleskine Du sombre corridor, Aux flonflons d’Offenbach s’endor… Une blanche Arlequine.
Contrerime LVII. Dans la rue-des-Deux-Décadis Brillait en devanture Un citron plus beau que nature Ou même au Paradis ;
En l’an 801 de Rome César Claudius convint De quelques mesures, afin D’aider au bonheur des hommes. Un aqueduc fut parfait,