"L'Amour la poésie"
#ÉcrivainsFrançais
J’ai peint des terres désolées et les hommes sont fatigués de la joie toujours éloignée. J’ai peint des terres désolées où les hommes ont leurs palais.
Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens… Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s’engloutit dans mon ombre
Et la liane verte et bleue qui joi… Le vent à la grande figure Les épargne. Avalanche, à travers… La lumière, nuée d’insectes, vibre… Miracle dévêtu, émiettement, ruptu…
Si je te parle c’est pour mieux t’… Si je t’entends je suis sûr de com… Si tu souris c’est pour mieux m’en… Si tu souris je vois le monde enti… Si je t’étreins c’est pour me cont…
À l’aventure, en barque, au nord. Dans la trompette des oiseaux Les poissons dans leur élément. L’homme qui creuse sa couronne Allume un brasier dans la cloche,
Hélas ! ma sœur, bête bête, Ce n’est pas à cause de ton chant, De ton chant pour l’œuf Que l’homme te croit bonne.
Habitude de marcher, Habitude de courir, Terre couverte et découverte, Plus petite qu’un empire, Bien étendue,
Bois meurtri bois perdu d’un voyag… Navire où la neige prend pied Bois d’asile bois mort où sans esp… De la mer aux miroirs crevés Un grand moment d’eau froide a sai…
Jours de lenteur, jours de pluie, Jours de miroirs brisés et d’aigui… Jours de paupières closes à l’hori… D’heures toutes semblables, jours… Mon esprit qui brillait encore sur…
Toutes mes petites amies sont boss… Elles aiment leur mère. Tous mes animaux sont obligatoires… Ils ont des pieds de meuble Et des mains de fenêtre.
Les poissons, les nageurs, les bat… Transforment l’eau. L’eau est douce et ne bouge Que pour ce qui la touche. Le poisson avance
Courir et courir délivrance Et tout trouver tout ramasser Délivrance et richesse Courir si vite que le fil casse Au bruit que fait un grand oiseau
Que voulez-vous la porte était gar… Que voulez-vous nous étions enferm… Que voulez-vous la rue était barré… Que voulez-vous la ville était mat… Que voulez-vous elle était affamée
Bercée de chair frémissante pâture Sur les rives du sang qui déchiren… Le sang nocturne l’a chassée Échevelée la gorge prise aux abus… Victime abandonnée des ombres
Les filets des arbres ont pris bea… Natures, Les pattes des oiseaux ont pris le… À leurs os.