Non havria Ulysse o qualunqu’altr… Piu accorto fù, da quel divino asp… Pien di gratie, d’honor et di risp… Sperato qual i sento affani e guai… Pur, Amour, co i begli ochi tu fa…

Au temps qu’Amour, d’hommes et Di… Faisait brûler de sa flamme mon co… En embrasant de sa cruelle rage Mon sang, mes os, mon esprit et co… Encore lors je n’avais la puissanc…

Après qu’un temps la grêle et le t… Ont le haut mont de Caucase battu… Le beau jour vient, de luer revêtu… Quand Phébus a son cerne fait en… Et l’Océan il regagne a grand’err…

Ô beaux yeux bruns, ô regards déto… Ô chauds soupirs, ô larmes épandue… Ô noires nuits vainement attendues… Ô jours luisants vainement retourn… Ô tristes plaints, ô désirs obstin…

Je vis, je meurs : je me brûle et… J’ai chaud extrême en endurant fro… La vie m’est et trop molle et trop… J’ai grands ennuis entremélés de j… Tout en un coup je ris et je larmo…

Las ! que me sert que si parfaitem… Loua jadis ma tresse dorée, Et de mes yeux la beauté comparée A deux Soleils, dont Amour fineme… Tira les traits causes de son tour…

Tout aussitôt que je commence à pr… Dans le mol lit le repos désiré, Mon triste esprit, hors de moi ret… S’en va vers toi incontinent se re… Lors m’est avis que dedans mon sei…

Ô doux regards, ô yeux pleins de b… Petits jardins pleins de fleurs am… Où sont d’Amour les flèches dange… Tant à vous voir mon oeil s’est ar… Ô coeur félon, ô rude cruauté,

Prédit me fut que devait fermement Un jour aimer celui dont la figure Me fut décrite ; et sans autre pei… Le reconnus quand vis premièrement… Puis le voyant aimer fatalement

Claire Vénus, qui erres par les C… Entends ma voix qui en plaints cha… Tant que ta face au haut du Ciel… Son long travail et souci ennuyeux… Mon oeil veillant s’attendrira bie…

Ô longs désirs, ô espérances vaine… Tristes soupirs et larmes coutumiè… À engendrer de moi maintes rivière… Dont mes deux yeux sont sources et… Ô cruautés ô durtés inhumaines,

On voit mourir toute chose animée, Lors que du corps l’âme subtile pa… Je suis le corps, toi la meilleure… Où es-tu donc, ô âme bien aimée ? Ne me laissez pas si longtemps pâm…

Quand vous lirez, ô Dames Lionnoi… Ces miens escrits pleins d’amoureu… Quand mes regrets, ennuis, despits… M’orrez chanter en pitoyables carm… Ne veuillez pas condamner ma simpl…

Pour le retour du Soleil honorer, Le Zéphir l’air serein lui appare… Et du sommeil l’eau et la terre év… Qui les gardait, l’une de murmurer En doux coulant, l’autre de se par…

Ne reprenez, Dames, si j’ai aimé, Si j’ai senti mille torches ardent… Mille travaux, mille douleurs mord… Si, en pleurant, j’ai mon temps co… Las ! que mon nom n’en soit par vo…