Feu de joie (1920)
#ÉcrivainsFrançais
Dans ce bar dont la porte Sans cesse bat au vent Une affiche écarlate Vante un autre savon Dansez dansez ma chère
Une joie éclate en trois Temps mesuré de la lyre Une joie éclate au bois Que je ne saurais pas dire Tournez têtes Tournez rires
Rien n’est jamais acquis à l’homme… Ni sa faiblesse ni son coeur Et q… Ouvrir ses bras son ombre est cell… Et quand il croit serrer son bonhe… Sa vie est un étrange et douloureu…
Exténué de nuit Rompu par le sommeil Comment ouvrir les yeux Réveil-matin. Le corps fuit dans les draps mysté…
À l’Hôtel de l’Univers et de l’Av… Le Métropolitain passe par la fen… La fille aux-yeux-de-sol m’y rejoi… Mon cœur Que lui dirons-nous quand nous la…
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
Jours d’hivers Copeaux Mon ami les yeux rouges Suit l’enterrement Glace Je suis jaloux du mort Les gens tombent comme des mouches
VOLUPTÉ Déjeuner de soleil Je me meurs Salive Sommeil Sonnez Matines Masque à chloroforme Amour je roule de tout mon long
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
Cris muets Taffetas noirs Redingo… Tous les mannequins ont le même re… Mais ce lord a dansé dans un bouge… Il a des dents d’or et des favoris Sales
L’azur et ses voiles Les bras de santé Crèmes estivales Sa grande beauté Mais qu’elle en impose
L’ENFANT fantôme fend de l’homm… entre les piliers de pierre : 2R,… (La tour monte, attention au ciel) Comme il mue, avec sa voix de rogo…
Bras en sang Gai comme les sainfo… L’hyperbole retombe Les mains Les oiseaux sont des nombres L’algèbre est dans les arbres C’est Rousseau qui peignit sur la…
Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Tous deux adoraient la belle (*) Prisonnière des soldats Lequel montait à l’échelle
Malheureux comme les pierres triste au possible l’homme maigre le pupitre à musique aurait voulu… Quel froid Le vent me perce à l’e…