Feu de joie (1920)
#ÉcrivainsFrançais
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
Jours d’hivers Copeaux Mon ami les yeux rouges Suit l’enterrement Glace Je suis jaloux du mort Les gens tombent comme des mouches
Je tiens ce nuage or et mauve au b… L’ombrelle ou l’oiselle ou la fleu… La chevelure Descend des cendres du soleil se d… Entre mes doigts
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
L’ascenseur descendait toujours à… Haleine Et l’escalier montait toujours Cette dame n’entend pas les discou… Elle est postiche
Rien n’est précaire comme vivre Rien comme être n’est passager C’est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger J’arrive où je suis étranger
Malheureux comme les pierres triste au possible l’homme maigre le pupitre à musique aurait voulu… Quel froid Le vent me perce à l’e…
Exténué de nuit Rompu par le sommeil Comment ouvrir les yeux Réveil-matin. Le corps fuit dans les draps mysté…
VOLUPTÉ Déjeuner de soleil Je me meurs Salive Sommeil Sonnez Matines Masque à chloroforme Amour je roule de tout mon long
Dans ce bar dont la porte Sans cesse bat au vent Une affiche écarlate Vante un autre savon Dansez dansez ma chère
Rien n’est jamais acquis à l’homme… Ni sa faiblesse ni son coeur Et q… Ouvrir ses bras son ombre est cell… Et quand il croit serrer son bonhe… Sa vie est un étrange et douloureu…
Rues, campagnes, où courais-je ? Les glaces me chassaient aux tournants vers d’autres mares. Les boulevards verts ! Jadis, j’admirais sans baisser les paupières, mais le soleil n’est pl...
L’ENFANT fantôme fend de l’homm… entre les piliers de pierre : 2R,… (La tour monte, attention au ciel) Comme il mue, avec sa voix de rogo…
Dans le ciel gris des anges de faï… Dans le ciel gris des sanglots éto… Il me souvient de ces jours de Ma… Dans le Rhin noir pleuraient des… On trouvait parfois au fond des ru…
À l’Hôtel de l’Univers et de l’Av… Le Métropolitain passe par la fen… La fille aux-yeux-de-sol m’y rejoi… Mon cœur Que lui dirons-nous quand nous la…