Feu de joie (1920)
#ÉcrivainsFrançais
Tandis que je parlais le langage d… Elle s’est doucement tendrement en… Comme une maison d’ombre au creux… Une lampe baissée au coeur des myr… Sa joue a retrouvé le printemps du…
À l’Hôtel de l’Univers et de l’Av… Le Métropolitain passe par la fen… La fille aux-yeux-de-sol m’y rejoi… Mon cœur Que lui dirons-nous quand nous la…
Cris muets Taffetas noirs Redingo… Tous les mannequins ont le même re… Mais ce lord a dansé dans un bouge… Il a des dents d’or et des favoris Sales
Je danse au milieu des miracles Mille soleils peints sur le sol Mille amis Mille yeux ou monocles M’illuminent de leurs regards Pleurs du pétrole sur la route
Je tiens ce nuage or et mauve au b… L’ombrelle ou l’oiselle ou la fleu… La chevelure Descend des cendres du soleil se d… Entre mes doigts
Rues, campagnes, où courais-je ? Les glaces me chassaient aux tournants vers d’autres mares. Les boulevards verts ! Jadis, j’admirais sans baisser les paupières, mais le soleil n’est pl...
Exténué de nuit Rompu par le sommeil Comment ouvrir les yeux Réveil-matin. Le corps fuit dans les draps mysté…
L’azur et ses voiles Les bras de santé Crèmes estivales Sa grande beauté Mais qu’elle en impose
Tous ceux qui parlent des merveill… Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l’eau
Vous que le printemps opéra Miracles ponctuez ma stance Mon esprit épris du départ Dans un rayon soudain se perd Perpétué par la cadence
Soir de tilleul Été On parle bas aux portes Tout le monde écoute mes pas les coups de mon cœur sur l’asphal… Ma douleur ne vous regarde pas
Au rendez-vous des assassins Le sang et la peinture fraîche Odeur du froid On tue au dessert Les bougies n’agiront pas assez
Dans ce bar dont la porte Sans cesse bat au vent Une affiche écarlate Vante un autre savon Dansez dansez ma chère
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
Malheureux comme les pierres triste au possible l’homme maigre le pupitre à musique aurait voulu… Quel froid Le vent me perce à l’e…