Johan Nilim

Campagne

Je marchais j’écris
des flaques
des branches
imparfait présent pressant
où les moteurs grondent
dans les veines-asphaltes
surveillées par des yeux rouges
Je marchais sans bruit
sur le cadavre de la nature
lacérée balafrée par la modernité
Campagne
à la bordure coincée
entre temps aliénés et lenteur
le murmure des feuilles
mortes sous mes semelles
me rappelle le souvenir
immuable
en noir et blanc
c’est presque la nuit /

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