Il penseroso (1858)
#ÉcrivainsFrançais
—Tu veux me comprendre ? C’est bi… Mais le peux-tu ? C’est autre cho… Peux-tu me saisir dans ma cause, Et de mon cœur faire le tien ? Retrouves-tu, par clairvoyance,
Oui, l’Art est grand ! Ses bois s… Te sont ouverts ; courage, adepte… Comme néophyte il t’accepte, Tu peux franchir tous ses degrés. Sa grandeur n’est point dans la po…
Si nous n’entendons qu’à la loi, A la loi dure, à la loi stricte, Nous exerçons une vindicte ; Mais qui peut, s’il regarde en soi… Vouloir, sans reculer d’effroi,
Flamme Qui tout brûle et dissout ; Lame Qui tout tranche et découd ; Rame
Monts sublimes ! Si l’Hiver glace vos âmes Qui blanchissent dans l’azur, De vos flancs descend l’air pur, L’eau jaillit de vos abîmes.
Multipliant ses aptitudes On peut en faire des talents ; On creuse, on étend ses études ; On forme, on réforme ses plans ; Mais nul babil, nulle souplesse
Aux deux extrémités du jour, lorsq… Étend ou retire ses voiles, Quand le rayon douteux qui revient… Laisse au ciel briller les étoiles… Alors, comme dans l’ombre un vaill…
Vous qui craignez vent, pluie ou f… Restez coi, mes mignons ! Au lit ! au chaud ! vous, cœurs de… Fusil en main et rire aux lèvres, Nous, joyeux gars, marchons !
Tu sens profondément et le bon et… Et la haine et l’amour, la nature… Et si l’art devant toi les reprodu… Ton âme resplendit comme un soleil… Mais si, clavier muet, tu n’as, jo…
Debout, enfants, bâtons en main, Et vous, femmes, courage ! Nos pleurs sécheront en chemin ; Mieux vaut aujourd’hui que demain… Allons ! cœur au voyage !
Il était une tour, avec porte. L’… Laissait voir, dans la mousse, un… La tour était massive, et la main… Taillé dans un seul bloc, dut pose… L’écu verdi semblait de quelque ré…
Beaux jours, vous n’avez qu’un tem… Et souvent qu’une heure ! Quand gémissent les autans, Il faut que tout meure.— Calme-toi, cœur agité ;
Je voudrais oublier ! et, dispersa… Comme un troupeau de daims qu’on d… Dans les jardins d’oubli découvrir… Je voudrais oublier. Pour chasser mon souci recourons à…
À chaque jour suffit sa peine ; Mais ôte, avant le soir venu, Le plus possible à l’inconnu, Car chaque jour sa tâche amène : Fais tout ce qu’aujourd’hui tu peu…
À nos enfants, à nos élèves, À nos amis, à tous pécheurs, Nous voudrions, fougueux prêcheurs… Donner les vertus de nos rêves ; Mais en vain notre voix tonna,