Mon rêve, par l’amour redevenu chr… T’évoque à ses côtés, ô doux ange… Divin et pur esprit, compagnon inv… Qui veilles sur cette âme innocent… N’est-ce pas, beau soldat des phal…

Quand de la divine enfant de Norv… Tout tremblant d’amour, j’osai m’a… Il tombait alors des flocons de ne… Comme un martinet revole au cloche… Quand je la revis, plein d’ardeurs…

C’était un tout petit épicier de… Et sa boutique sombre, aux volets… Exhalait une odeur fade sur le tro… On le voyait debout derrière son c… En tablier, cassant du sucre avec…

S’il est vrai que ce monde est pou… Où, ployant sous le faix du labeur… Il expie en pleurant sa vie antéri… S’il est vrai que, dans une existe… Parmi les astres d’or qui roulent…

Par une nuit d’orage et sous un ci… Parfois le paysan qui sort d’une v… Aperçoit au détour de la route mou… Un feu follet énorme et fixe comme… S’il s’avance, domptant son effroi…

Obsédé par ces mots, le veuvage et… Mon rêve n’en veut pas d’autres po… Cette mélancolie immense et monoto… Qui m’ôte tout espoir et tout dési… Il évoque sans cesse une très-long…

Hélas ! dis-tu, la froide neige Recouvre le sol et les eaux ; Si le bon Dieu ne les protège, Le printemps n’aura plus d’oiseaux… Rassure-toi, tendre peureuse ;

Triste exilé, qu’il te souvienne Combien l’avenir était beau, Quand sa main tremblait dans la ti… Comme un oiseau, Et combien ton âme était pleine

J’ai quitté la mère patrie Pour voir, par un minuit bien clai… Le ciel refléter dans la mer Sa merveilleuse orfèvrerie. Hélas ! aux côtes d’Algérie,

Les pieds dans l’eau, bien plus pe… Portant, pendue au col, sa boîte a… Sous l’arche du vieux pont sombre… Le pêcheur s’est tenu, tout le jou… Il ne voit ni le soir qui tombe, n…

Elle était orpheline et servait da… Saint-Martin et Saint-Jean d’été… Où les gros métayers, au chef-lieu… Disputant et frappant à terre du b… Viennent, pour la saison, louer de…

Si chétive, une haleine, une âme, L’orpheline du porte-clés Promenait dans la cour infâme L’innocence en cheveux bouclés. Elle avait cinq ans ; son épaule

Pour venir t’aimer, ma chère, Je franchis les blancs ruisseaux, Et j’ai l’âme si légère Que j’ai pitié des oiseaux. Quel temps fait-il donc ? Il gèle…

Le salon s’ouvre sur le parc Où les grands arbres, d’un vert so… Unissent leurs rameaux en arc Sur les gazons qu’ils baignent d’o… Si je me retourne soudain

Je vois fleurir, assis à ma fenêtr… L’humble lilas de mon petit jardin… Et son subtil arome qui pénètre Vient jusqu’à moi dans le vent du… Mais je suis plein d’une colère in…