Infini
L’éternelle joie de vivre, sourire qui se prolonge,
Se divertir de pluie, que rire à l’unisson,
Temps de mélancolie, un siècle de frisson,
Minute de mélodie, courbe en oscillation,
Notre meilleur souvenir, en mille tours en wagon
Se rappeler le pire, juste une hésitation,
Un abîme de plaisir, à perdre la raison
Bocal de vitamines, ouvertes célébrations,
Chercher à devenir, la plus grande des potions,
Transcender l’avenir, mettre les trois temps en rond,
Écouler l’élixir, presser comme un citron,
Un verre à moitié vide, sous une chute de lotion,
Toujours rempli de vices, à repeindre le salon
Noir comme une chambre sous vide, rouge comme les deux sillons,
Ainsi mes fidèles guides, m’emportent vers ma prison,
Juste à sauter dans le vide, vers la libération,
Un océan de kiff, adieu les illusions,
Ici ma terre promise, avec l’âme d’un colon,
Toujours les bons habits, choisis avec passion.
Danser toute une vie, à jouer de ses pulsions,
Une fois chaque danse apprise, devenir un maçon,
Reconstruire un périple, avec mille saisons,
Bâtir une utopie, où tous auraient raison,
Trêve de flagorneries, sur une constellation
Sers-toi d’un tournevis, tu construiras un monde,
Où chacun sera riche, où tous auront des pompes,
Chaque montagne verdie, nous serons des bisons
Menant la colonie, vers la relaxation,
Rester compétitif, à l’émancipation
De ce monde si terrible, menant à faire le pion,
Va donc t’en affranchir, ressembler à Orion
