Antoine Argaud

Tous ces maux

Tous ces maux
 
Les journées étaient lentes,
Tu avais une âme très patiente,
Les heures défilaient et les pleurs aussi,
Ces larmes coulaient avec ta mélancolie.
Je n’osais réagir à cette situation déconcertante,
Tu avais une âme tellement déprimante,
Je voyais dans tes yeux la peine qui te troublait,
Ces larmes qui te blessaient et lentement coulaient.
Tous les jours je te voyais subir tous ces maux,
Je savais que ces injustices-là étaient de trop,
Et je voyais cette persévérance que tu manifestais,
Ces attitudes méprisantes qui étaient difficiles à digérer.
De tout mon coeur, j’espérais que tu allais enfin sourire,
Après tant de peines qui t’avaient privé d’avenir,
Oublier tous ces souvenirs si difficiles,
T’épanouir dans une vie nouvelle plus tranquille...
 
 
04.07.2008

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