Antoine Argaud

Les montagnes

Les montagnes
 
 
Si hautes et si gracieuses qu’elles en deviennent sacrées,
Espérant toucher un toît du monde convoité,
Les dames blanches se dressent comme des gardiens immobiles,
Des sommets, elles veillent comme des sentinelles hostiles.
 
Ces montagnes s’élèvent si loin que plus rien ne vit,
Même les valeureux sapins se trouvent affaiblis,
Ils laissent la place à de vastes déserts dangereux,
Où règne un silence devenu presque orgueilleux.
 
Souvent il fait si froid que le soleil semble fuir,
Alors une burle violente balaye tout sans faiblir,
Qui rappelle quel rude hiver anime les montagnes,
Dissuadant les braves à quitter la campagne.
 
Bien qu’étincelantes mais constamment redoutables,
Et qui reflètent ce Dieu d’une grandeur admirable,
Les montagnes nous fascinent et nous font méditer,
Sur notre vie dans ce monde qui nous est prêté.
 
 
 
18.03.2016

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