Petite larme
Que sont ces maux qui me soucient,
Serait-ce un brin de mélancolie,
Un lourd chagrin qui se révèle,
Un bien profonde tristesse qui m’appelle ?
Seul, mon cœur silencieux dépérit
Et sourdement i pousse des cris,
Pourtant je voudrais les écouter,
Mais je n’entend pas ces plaintes voilées.
Des sentiments heureux m’abandonnent,
Et je ne sais à quel destin je me donne,
Pauvre de moi qui est si las,
Durant cette vie qui lentement passe.
C’est à présent une petite larme qui coule,
Doucement sur ma peau elle roule,
Elle veut éteindre un feu qui brûle,
Calmer des douleurs qui pullulent.
Ha ! Fatigué de vivre dans la détresse,
Mon cœur ayant succombé à quelque faiblesse,
Regrette le temps où il demeurait joyeux,
Sans larmes et sans cris il était heureux...
06.03.2008