Antoine Argaud

L’homme de la mer

L’homme de la mer
 
Par de grands vents affolés,
A travers des mers déchainées,
Un homme se tenait debout,
Sa main appuyée sur le genoux.
Il contemplait le lointain horizon,
Cette nature à laquelle il prêtait attention,
Et sans aucune crainte qui soit,
De cette tempête démesurée il fut roi.
Venant s’abattre sur le rivage,
Laissant place à un violent tapage,
Un souffle puissant était là,
frappant dans un terrible fracas.
Paraissant insensible à la peur,
L’homme de la mer n’eut la moindre frayeur,
Etant dépourvu de toute épouvante,
Le regard fixé vers l’onde écumante.
Que cachait-il, c’était un mystère,
Il semblait avoir des sentiments austères,
Poussé vainement par un vent effroyable,
Qui lui parut peu considérable...
 
 
28.02.2008

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