Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Lorsque la coquette Espérance Nous pousse le coude en passant, Puis à tire-d’aile s’élance, Et se retourne en souriant ; Où va l’homme ? Où son coeur l’ap…
Depuis qu’Adam, ce cruel homme, A perdu son fameux jardin, Où sa femme, autour d’une pomme, Gambadait sans vertugadin, Je ne crois pas que sur la terre
Yung-Frau, le voyageur qui pourra… S’arrêter, et poser le pied sur sa… Sentirait en son coeur un noble ba… Quand son âme, au penchant de ta n… Pareille au jeune aiglon qui passe…
Va dire, Amour, ce qui cause ma p… A mon seigneur, que je m’en vais m… Et, par pitié, venant me secourir, Qu’il m’eût rendu la Mort moins i… A deux genoux je demande merci.
Sonnet. Sous ces arbres chéris, où j’allai… Pour cueillir, en passant, seul, u… Sous ces arbres charmants où votre… Disputait au printemps tous les pa…
Si vous croyez que je vais dire Qui j’ose aimer, Je ne saurais, pour un empire, Vous la nommer. Nous allons chanter à la ronde,
Elle a mis, depuis que je l’aime (Bien longtemps, peut-être toujour… Bien des robes, jamais la même ; Palmire a dû compter les jours. Mais, quand vous êtes revenue,
Il faudra bien t’y faire à cette s… Pauvre coeur insensé, tout prêt à… Qui sait si mal aimer et sait si b… Il faudra bien t’y faire ; et sois… La veille et le travail ne pourron…
Imitation. Horace. Du temps où tu m’aimais, Lydie, De ses bras nul autre que moi N’entourait ta gorge arrondie ;
Jusqu’à présent, lecteur, suivant… Je te disais bonjour à la première… Mon livre, cette fois, se ferme mo… En vérité, ce siècle est un mauvai… Tout s’en va, les plaisirs et les…
À Saint-Blaise, à la Zuecca, Vous étiez, vous étiez bien aise À Saint-Blaise. À Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là.
J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité,
Sonnet. Se voir le plus possible et s’aime… Sans ruse et sans détours, sans ho… Sans qu’un désir nous trompe, ou q… Vivre à deux et donner son coeur à…
L’heure de ma mort, depuis dix-hui… De tous les côtés sonne à mes orei… Depuis dix-huit mois d’ennuis et d… Partout je la sens, partout je la… Plus je me débats contre ma misère…
De ta source pure et limpide Réveille-toi, fleuve argenté ; Porte trois mots, coursier rapide… Amour, patrie et liberté ! Quelle voile, au vent déployée,