Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Elle était belle, si la Nuit Qui dort dans la sombre chapelle Où Michel-Ange a fait son lit, Immobile peut être belle. Elle était bonne, s’il suffit
La muse Poète, prends ton luth et me donne… La fleur de l’églantier sent ses b… Le printemps naît ce soir ; les ve… Et la bergeronnette, en attendant…
Ô ciel ! je vous revois, madame, De tous les amours de mon âme Vous le plus tendre et le premier. Vous souvient-il de notre histoire… Moi, j’en ai gardé la mémoire :
Sonnet. Quand, par un jour de pluie, un oi… Jette au hasard un cri dans un che… Au fond des bois fleuris, dans son… Le rossignol pensif a parfois répo…
Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère
Sonnet. Je vous ai vue enfant, maintenant… Fraîche comme une rose et le cœur… Je vous ai vu bambin, boudeur et p… Vous aimiez lord Byron, les grand…
Rondeau. Dans son assiette arrondi mollemen… Un pâté chaud, d’un aspect délecta… D’un peu trop loin m’attirait douc… J’allais à lui. Votre instinct ch…
Avec tout votre esprit, la belle i… Avec tous vos grands airs de rigue… Qui nous font tant de mal et qui v… Il n’en est pas moins vrai que vou… Il n’en est pas moins vrai que, sa…
Te voilà revenu, dans mes nuits ét… Bel ange aux yeux d’azur, aux paup… Amour, mon bien suprême, et que j’… J’ai cru, pendant trois ans, te va… Et toi, les yeux en pleurs, avec t…
Sonnet. Il faut, dans ce bas monde, aimer… Pour savoir, après tout, ce qu’on… Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’a… Les femmes, les chevaux, les lauri…
RÉCITATIF Je cherche en vain le repos qui me… Mon cœur et plein des douleurs de… Jusqu’en ces lieux déserts, dans l… De la patrie en deuil le malheur m…
Vous connaissez que j’ai pour mie Une Andalouse à l’oeil lutin, Et sur mon coeur, tout endormie, Je la berce jusqu’au matin. Voyez-la, quand son bras m’enlace,
Non, mon cher, Dieu merci ! pour… Je ne me suis pas fait poète satir… Mon silence n’est pas, quoiqu’on p… Une prétention de me faire écouter… Je puis bien, je le crois, sans cr…
Puisque votre moulin tourne avec t… Allez, braves humains, où le vent… Jouez, en bons bouffons, la comédi… Je vous ai trop connus pour être d… Ne croyez pourtant pas qu’en quitt…
(Fragment) Ni ce moine rêveur, ni ce vieux ch… N’ont deviné pourquoi Mariette es… Elle est frappée au cœur, la belle… Voilà son mal,—elle aime.—Il est…