Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Sonnet. Non, quand bien même une amère sou… Dans ce cœur mort pourrait se rani… Non, quand bien même une fleur d’e… Sur mon chemin pourrait encor germ…
(Écrit à l’âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boir…
Chanson. Mimi Pinson est une blonde, Une blonde que l’on connaît. Elle n’a qu’une robe au monde, Landerirette !
On me demande, par les rues, Pourquoi je vais bayant aux grues, Fumant mon cigare au soleil, À quoi se passe ma jeunesse, Et depuis trois ans de paresse
Déesse aux yeux d’azur, aux épaule… Belle muse païenne au sourire ador… Viens, laisse-moi presser de ma lè… Ton front qui resplendit sous un p… Vois-tu ce vert sentier qui mène à…
Pépa, quand la nuit est venue, Que ta mère t’a dit adieu ; Que sous ta lampe, à demie nue, Tu t’inclines pour prier Dieu ; A cette heure où l’âme inquiète
Ballade. La corde nue et maigre, Grelottant sous le froid Beffroi, Criait d’une voix aigre
Adieu ! je crois qu’en cette vie Je ne te reverrai jamais. Dieu passe, il t’appelle et m’oubl… En te perdant je sens que je t’aim… Pas de pleurs, pas de plainte vain…
Jeune ange aux doux regards, à la… Un instant près de vous je suis ve… Et, l’orage apaisé, comme l’oiseau… Mon bonheur s’en alla, n’ayant dur… Et puis, qui voulez-vous après qui…
Oui, femmes, quoi qu’on puisse dir… Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l’ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, le silence même,
Dans DIX ans d’ici seulement, Vous serez un peu moins cruelle. C’est long, à parler franchement. L’amour viendra probablement Donner à l’horloge un coup d’aile.
Le carnaval s’en va, les roses von… Sur les flancs des coteaux déjà co… Cependant du plaisir la frileuse s… Sous ses grelots légers rit et vol… Tandis que, soulevant les voiles d…
À Saint-Blaise, à la Zuecca, Vous étiez, vous étiez bien aise À Saint-Blaise. À Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là.
Nina, ton sourire, Ta voix qui soupire, Tes yeux qui font dire Qu’on croit au bonheur, Ces belles années,
Sonnet. Qu’il est doux d’être au monde, et… Tu le disais ce soir par un beau j… Tu le disais, ami, dans un site en… Sur le plus vert coteau de ta forê…