Au jardin de l’infante (1893)
#ÉcrivainsFrançais
Ma fille, laisse là ton aiguille e… Le maître va rentrer ; sur la tabl… Avec la nappe neuve aux plis étinc… Mets la faïence claire et les verr… Dans la coupe arrondie à l’anse en…
Le cortège léger glisse aux plaine… Une rose lueur teinte le flot chan… C’est la jeune Amphitrite, en sa… Qui passe sur la mer avec ses Nér… L’archipel a surgi vers les lointa…
Sur le vieux banc qu’ombrage un ve… Clydie aux bandeaux purs, Clydie… Dévide, pour broder des oiseaux et… Un écheveau de soie aux brillantes… Devant elle Palès tient, comme el…
Sonnet. Le Séraphin des soirs passe le lo… La Dame-aux-Songes chante à l’org… Et le ciel, où la fin du jour se s… Prolonge une agonie exquise de cou…
Sur la petite place, au lever de l… Le marché rit joyeux, bruyant, mul… Pêle-mêle étalant sur ses tréteaux… Ses fromages, ses fruits, son miel… Et, sur la dalle où coule une eau…
La famille nombreuse, et par les d… Tout autour de la table est encor… Elyone au long col, Lydie aux sei… Nyza dont la voix triste a de si p… Myrte agile et robuste, Ixène dou…
Clydie, au crépuscule assise dans… Regarde, à l’orient, de ses beaux… Les constellations, claires géomét… Au velours bleu du soir fixer leur… Mélanthe les indique et, le doigt…
—Naïs, je ne vois plus la couleur… —Lydé, je ne vois plus les cygnes… —Naïs, n’entends-tu pas la flûte d… —Lydé, ne sens-tu pas l’odeur des… —D’où vient qu’en moi, Naïs, mont…
Sonnet. Pâle comme un matin de septembre e… Elle avait la douceur magnétique d… Tout s’apaisait près d’elle en un… Comme le bruit des pas s’étouffe d…
Sonnet. Calmes aux quais déserts s’endorme… Les besognes du jour rude sont ter… Et le bleu Crépuscule aux mains e… Éteint le fleuve ardent qui roulai…
Sonnet. Vague, perdue au fond des sables m… La ville d’autrefois, sans tours e… Dort le sommeil dernier des vieill… Sous le suaire blanc de ses marbre…
Oh ! Écoute la symphonie ; Rien n’est doux comme une agonie Dans la musique indéfinie Qu’exhale un lointain vaporeux ; D’une langueur la nuit s’enivre,
Mon cœur, tremblant des lendemains… Est comme un oiseau dans tes mains Qui s’effarouche et qui frissonne. Il est si timide qu’il faut Ne lui parler que pas trop haut
Le troupeau maigre épars aux roche… Broute le noir genièvre et la ment… Au large la mer luit comme un méta… Soudain le bouc lascif se dresse e… Sur la chèvre efflanquée à l’échin…
Il est d’étranges soirs où les fle… Où dans l’air énervé flotte du rep… Où sur la vague lente et lourde d’… Le cœur le plus secret aux lèvres… Il est d’étranges soirs, où les fl…