Une alcôve d’ébène dans une église d’ivoire
Synopsis : il n'y a pas de doute, ici c'est l'aisselle défaite parfumée de sépulcres et de tétons sanglants qui s'apprécient jusque dans la scatologie la plus simple de l'amant que je cite et qui tous, m'offrirent la géométrie de leurs triangles répandant bien des nombres d'or à l'ocre malvenus.
Type: Vers de 14 pieds" alternativement strophe masculine puis féminine.
Genre: romantique.
Regardes mourir l’outrage de nos soirs incertains
au soleil rouge qui d’une seule goutte de sang
vient former le titre pourpre des antiques sequins
inexorable relief d’un cuivre au tétin sanglant
Mon nez est en deuil sous la mantille de tes aisselles
une alcôve d’ébène dans une église d’ivoire
qui archaïque se soulève pour calmer ma peine
venue se baigner dans le cours have de ses eaux noires
Je ne connus pas de plus cataclysmiques lieux-dits
ni sous aucun séisme ne voulus autant périr
il n’y avait que portefaix et fagots de mépris
dont les gloires éteintes venaient las se dévêtir
Freux arrière négoce au plumage noir de corneille
ici leurs druides bien amèrement se levaient
néfastes pailles promises à l’urne sans pareille
avaient les reflets sombres et corrompus de l’ivraie
Alors qu’importe que mes amants et moi soyons morts
car c’est bien de volonté que je mordis à leur peau
Je pense à nos si fragiles et disparus trésors
A nous qui sommes en bas et que d’aucuns croient la-haut
Pour ne pas vous oublier je vous dédie ce poème
A vous mes amants fait de tombeaux pourris et tranquilles
qui ceignirent mon front d’infectieux anacollèmes
aux glaires de légende et à l’indéfendable argile
A Thomas, Patrice, Christophe, Nicolas et Cyril
Qui tous m’ont donné spongieux et infectes béryls
bien plus nobles et délicats qu’un battement de cils
que mes vers immortalisent garés en leurs chartils
Écrit et lu par le poète français Alain Cabello-Mosnier
le samedi 17 avril 2021, à Paris
Poème de 14 pieds à la strophe alternativement masculine puis féminine.
Note de proximité poétique: 14/20
Il s’agit d’unenote subjective que j’octroie à mes textes.
