Akasa J. Magna

Duel

 
De chaque côté d’un très large monticule,
De cadavres, deux Chevaliers sans monture.
Le premier à l’armure de fer ensanglantée,
Reprenais son souffle, les mains sur les,
Hanches. L’autre, à l’armure noire tachée,
Du liquide de vie, s’étirait le dos, fatigué.
 
L’homme de fer s’était battu toute la journée,
Celle d’hier et celle d’avant encore aussi.
Son cœur battait difficilement, s’aérer,
S’avérait être une épreuve ardue. Si,
Il se battait, c’était pour la fin d’un règne,
De terreur. Il voulait qu’enfin s’arrête,
L’infinie quête, qu’était l’attente de cette,
Femme.
 
L’homme de zirconium peinait à savoir,
Le nombre de vies, auxquelles ce soir,
Il avait mis fin. Sa conscience pesait,
Sur ses épaules et son dos, qui le lançait.
La raison de son combat : faire entendre raison,
A tous ces soldats. Elle, méritait la passion.
Il fallait arrêter de le remettre en question.
Sinon garde.
 
Un regard entre les hommes suffit,
Pour que, comme un orage, rugit,
Leurs épées produisent des étincelles,
Et que sur les corps, le combat reprenne.
 
Autour d’eux, les nuages menaçants,
Semblaient se presser, en soutenant,
Ils tempetaient, criaient en appelant,
Le combattant, qu’ils souhaitaient gagnant.
 
Quelques corbeaux avait eux,
Commencé à picorer les corps,
Ils commencèrent par les yeux,
Comme pour les empêcher de voir la mort.
 
Leurs becs pénétraient, avec facilité,
Aussi là où avaient déjà tracé,
Le chemin, les soldats, de leurs épées.
Les croassemnets et le tonnerre,
Ne dérangeaient guère,
Les guerriers.
 
Qui allait gagner,
Et sur l’autre imposer,
Sa souveraineté ?
 
Qui allait perdre,
Verrait les cèdres,
Depuis les ténèbres ?
 
Leur souffle épuisé,
Le combat ne puis durer.
 
Mais aucun ne voulait abandonner.

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