Akasa J. Magna

Courage

 
 
“ L’amour un jeu,
J’ai testé, c’était une drôle de demo.”
 
Et moi je,
Retire de toutes ces choses,
Que je veux,
Aimer à trop forte dose.
 
Peut être n’ai je pas la main verte.
Mon bouquet je le jette :
Deux fleurs fanées,
La dernière prématurée,
Dans une couveuse enfermée.
 
Je la garde sur une étagère dans ma tête,
Sous le coude, sous l’aile, sous la casquette.
Entre nous, avec elle, je suis bien dans mes baskets,
Seul, je me perds partout, je me trompe,
Je suis vraiment à côté de mes pompes.
D’ailleurs, son aigreur, s’adoucit, sans soucis,
Quand je la fait sourire, inspire l’espoir, par soupire.
 
La vie passe trop vite, je ne sais pas si je profite,
En tout cas je fais du profit, bientôt à Noël les fruits confits.
Je ferme les yeux sur la fatigue, mais l’eau s’éloigne de la digue,
Bientôt j’arrête de râler, mais bientôt le raz de marée.
Je fais trop de choses mais j’ai toujours,
Honte de ce que je ne fais pas. Pour,
Penser à tout, il y a un lézard.
C’est pas un hasard.
 
Il y a ce frère qui me fait peur,
Car on a trop détruit son cœur.
Il veut un manuel de survie,
Mais me demanderait de lui lire.
Il a peut être peur de se dire,
Qu’elle lui a désappris à vivre ?
 
Il y a ma sœur et son amoureux,
Qui s’éloigne et la rend malheureux.
La faute est un style, c’est inadmissible,
Mais il s’en sort si, il agit bien lors du surcit.
 
Il y a ma mère qui, s’ennuie,
A peur de finir sa vie, comme celle qui,
Est fragile comme un jeu de quilles,
Seule sans amis, dans sa maison gît.
 
Il y a la cavalerie des âmes en peine,
Où tout le monde a un problème,
Où deux trois misérables attirent la haine,
Des autres, autant que la mienne.
 
Au milieu de cette tempête,
L’œil du cyclone, sans queue ni tête,
Aussi infini que l’univers,
Mais dont je tire, ces milles vers,
Moi, tout pâle,
Ce qui me tient tout droit,
Deux lèvres, un mot,
Qu’elle me dit, qui me rend sot,
Qui me motive, qui m’en rage :
Courage.
 
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