Akasa J. Magna

Caelig

 
 
Je suis né deux fois,
Quand l’univers a vu mon premier doigt,
Et quand pour la première fois,
J’ai écrit pour toi.
 
Il y a 1 ans et 10 mois,
J’ai ressenti un étrange émoi.
Émanant de toi,
Un fascinant souffle,  pour moi.
 
Un souffle qui fait sourire quand il est observé,
Un souffle auquel je fais référence depuis bientôt deux années.
 
Quand le cheval que tu préparais, s’est enfuit,
Quand pour t’aider, je l’ai attrapé, tu as sourit,
Et ce souffle a agit sur mes lèvres, c’est inouï.
 
En mai rebelote, dés que nos regards se croisaient,
Nos lèvres, vers nos oreilles, s’étiraient.
Cela m’a donné le courage de te souhaiter un joyeux anniversaire,
Et delà, de très longues discussions découlèrent.
 
Le soleil aidant à briser la glace,
Sa course menant à cette place,
Nous nous sommes vu, hors de la crasse.
 
Un moment magique, si j’en crois ton rire,
Tu étais magnifique, j’aurais du te le dire.
Mais après l’apogée vient le déclin,
Pendant cette nuit, donc en un clin,
D’œil, de cette soirée nous fîmes le deuil.
Car au réveil, tu m’as avoué ne pas être,
Pour une relation d’amour vrai, prête.
 
Vois ici le paradoxe transparaître.
 
Car ensuite vint une année de joie,
Ensemble sans l’être en soi,
Qui pris fin car tu es celle,
Qui vit notre paradis artificiel.
Alors prenons de la distance,
Même si ça ne marchera pas,
Nous vivons une danse,
Où on se rapproche à chaque pas.
Et vient à moi d’être celui,
Qui voit que le paradis artificiel nuit.
 
Que faire, si de moi je ne suis pas maître,
Pour toi, je ne vois que, disparaître.
 
Regardons nous, nous sommes vraiment ridicules.
Nous sommes la lumière de l’autre au crépuscule.
Cachés derrière notre fierté, nous parlons en sous entendus,
En se jetant des piques, et il n’y en a jamais assez,
Aucune d’elle n’est assez aiguisée, pour crever l’abcès.
Deux cercles cantabriques,
Parfaitement imbriqués,
Voient voler les traits,
De, l’autre, à, un côté.
 
Comment je vais ?
C’est toi qui en décidais.
Mais c’est fini, tout ce que je veux, c’est,
Voyager, voir le monde de l’ouest à l’est ;
Voir son peuple, voir l’humanité.
Je n’ai,
Pas besoin de toi.
 
Toi, t’es yeux tes hanches,
La façon dont elles se balancent ;
Tes courbes tracées parfaitement,
Ton visage aux traits bouleversants ;
Ton esprit fascinant, tenant tête au mien,
Ta bonté, tu as toujours voulu mon bien ;
Ton humour, et ton rire si précieux ;
Ai je déjà mentionné tes si beaux yeux ?
 
Enfin bref, on s’aime sans s’aimer,
Telle est notre rengaine, j’ai dégainé,
La plume car cette semaine, tu m’as manqué.
D’ailleurs l’écriture, je ne m’y applique,
Que depuis les premiers sourires,
Tu es la muse la plus inspirantes des lyriques,
Grâce à nous, je suis un artiste, c’est vous dire.
 
Nous, je te remercie, dans ce long soupire,
Mais j’ai appris, qu’il faut être seul pour se construire.
Je dois donc partir, et couper les ponts,
Parce que pour nous, il n’y a que ça de bon.
Il faut s’assurer un futur de rêve,
Ainsi, on se reverra, peut être.

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