Soleil serpent œil fascinant mon oeil
et la mer pouilleuse d’îles craquant aux doigts des roses
lance-flammes et mon corps intact de foudroyé
l’eau exhausse les carcasses de lumière perdues dans le
couloir sans pompe des tourbillons de glaçons auréolent le cœur fumant des
corbeaux nos cœurs c’est la voix des foudres apprivoisées tournant sur leurs
gonds de lézarde
transmission d’anolis au
paysage de verres cassés c’est les
fleurs vampires à la relève des orchidées
élixir du feu central
feu juste feu manguier de nuit couvert d’abeilles
mon désir un hasard de tigres surpris aux soufres
mais l’éveil stanneux se dore des gisements
enfantins et mon corps de galet mangeant
poisson mangeant colombes et sommeils le
sucre du mot
Brésil au fond du marécage.