une envolée
s’immobilise en fougères arborescentes
et gracieusement salue en inclinant leurs ombrelles
à peine frémissantes
une saison plus bas la
Reine met pied à terre elle revient dans la confidence des éléments d’une cérémonie où elle a présidé à l’opalisation du désastre et à la
transmutation des silicates
très simplement elle dépose sa couronne
qui n’est paradoxalement qu’une guirlande de fleurs
de técomarias très intenses
et nous fait les honneurs de son palais paraquatique gardé de varans de pierre
drapeaux draperies scories pêle-mêle de fanfares et de sèves par feu par cendres sachons :
la tache de beauté fait ici sa tâche elle sonne somme exige l’obscur déjà
et que la fête soit refaite
et que rayonne justice
en vérité la plus haute