Adam T.

Souvenirs

Je me souviens encore quand on s’est rencontrés,
Là, dans cette fantastique salle de musique,
Et que tout à coup j’en suis devenu euphorique,
Tant ta splendeur et ta noblesse m’ont éventré.
Tout de suite j’ai voulu m’approcher, te parler,
Irrémédiablement tu m’as plus qu’ensorcelé.
 
Je me souviens encore quand je me suis inscrit
Pour des heures de badminton chaque mercredi,
Où chaque instant est pour moi un vaste paradis,
Car toujours le bonheur sur mon visage s’écrit.
C’est assurément le meilleur jour de la semaine,
Mes anxiétés s’envolent devant tel phénomène.
 
Je me souviens encore quand nous sommes allés
A la fête foraine, ce moment m’a si plu,
Avec toi la joie m’a été bien plus qu’absolue,
Et mon amour pour toi s’est vu exceller.
J’aimerais tant là revivre pareille journée,
Car chaque fois à tes côtés je suis fasciné.
 
Je me souviens encore quand chaque jour je viens
A l’internat, jusqu’à dix-huit heures pour te voir,
Rien que pour contempler tes cheveux de léopard,
Car ceux-ci m’éblouissent si fort au quotidien.
Toujours j’ai envie d’être près de ta perfection,
Quand on joue, quand on parle, je suis fou de passion.
 
Je me souviens encore quand, quel divin moment,
Je t’ai prise dans mes bras ce sublime soir-là,
Mon esprit a quitté le monde pour l’au-delà,
Tant cet enlacement m’a consumé ardemment.
Ta beauté, ta façon d’être, tout en toi j’admire,
Je chéris chacun de ces prodigieux souvenirs.

Poème XXIV du recueil "La Léa"

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