Adam T.

Puissance 4

Quand là je pars pour la maison des lycéens,
Et qu’à l’entrée je te vois derrière le bar,
Tu m’attires tel un aimant sans le savoir,
Je suis foudroyé par ton charme herculéen.
 
D’emblée je me précipite vers ta personne,
Te salue, puis te propose de me combattre
Au jeu simple mais fatal du Puissance 4,
Fasciné par ta chevelure qui rayonne.
 
La partie est lancée, je commence en tentant
Le coup de l’égout, inutile car paré,
Suivi du coup du 7, mais là contrecarré
Par une de tes diagonales faite à temps.
 
Mes stratégies ne passent pas inaperçues,
Je suis impressionné, mais très déconcerté,
Je dois être prudent, quelle férocité !
Ta pyramide-là, je l’ai bien aperçue.
 
Le nombre d’attaques se voit très vite accroître,
Mais après maintes blocages puis reblocages,
La victoire sera donné par le comptage,
Or le reste est pair, j’ai gagné, Puissance 4 !

Poème VIII du recueil "La Léa"

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