Adam T.

Erotiques songes

Parfois, de bien excitants rêves se déroulent,
La nuit, quand j’ai sommeil et dors à poings fermés.
Je te vois alors, déesse de renommée,
Je me trouve en chaleur, et ma raison s’écroule.
 
Sans tarder je te prends vivement par la taille,
A travers tes yeux verts je m’éprends de désir,
Puis je t’embrasse avec passion et grand plaisir,
Pendant que nos langues sont en pleine bataille.
 
Tandis que nos salives là-haut s’entremêlent,
Ma main droite avec fougue palpe ta poitrine,
Malaxe ton sein gauche qui tant me fascine,
Sous ton souffle qui devient lourd et sensuel.
 
Alors immédiatement j’enlève ton haut,
Puis là ton soutien-gorge, et avec frénésie
Je me mets à sucer tes mamelons, saisis,
Sans me lasser... Que ton noble corps est si chaud !
 
Ma main gauche, quant à elle, couvre tes cuisses,
Puis les caresse de manière circulaire,
Ardente, déchaînée, constante et régulière,
Jusqu’à enfin se frotter sur ta fleur de lys.
 
Tes gémissements se font dès lors bien entendre,
Alors je continue, baisse ton pantalon,
Puis ta culotte, sans lâcher tes mamelons,
Et ta majestueuse fleur semble si tendre...
 
A tel point que par un fervent toucher direct,
D’emblée je caresse passionnément ta vulve,
Nos baisers sont aussi brûlants que le Vésuve,
Et de la réalité je me déconnecte.
 
Alors fougueusement je masturbe tes lèvres,
De haut en bas, par des mouvements arrondis,
J’accélère lentement, ton corps se raidit,
Et ta sensualité me donne la fièvre...
 
Tu gémis là de manière si excitante,
Pendant que de ta rose sort de la cyprine,
Liquide épais et sirupeux, liqueur divine,
Dont la sensation m’est chaudement exaltante.
 
Je ne peux me garder, la vue m’est si troublante !
Entrent donc en toi mon majeur, mon annulaire,
Par des gestes de va-et-vient qui s’accélèrent,
Pour te procurer une euphorie succulente.
 
Les effluves de ta fleur sont si enivrantes,
Tant est si bien que ma bouche, là sur ton sein,
Se soumet à ton érotisme d’assassin,
Puis se dirige vers ta lys plus qu’attirante.
 
De là ma chaude langue, avide de plaisir,
Enfin sort, puis lèche ardemment ton clitoris,
Sous tes cris de satisfaction qui me réjouissent,
Et qui vivement me consument de désir.
 
Je me délecte de ton délicieux nectar,
Tes gémissements deviennent là hurlements,
Mes doigts en toi s’agitent plus rapidement,
Et j’ai tellement chaud que j’en perds la mémoire...
 
Au bout d’une heure enfin tu jouis d’un vaste orgasme,
Atteins le paroxysme de la volupté,
Pousses là de forts cris extasiés, exaltés,
Pendant que tes cuisses éprouvent maintes spasmes.
 
Ma main est trempée de ton fluide savoureux,
Je ne peux pas m’empêcher de m’en abreuver,
Nous sommes tous deux si essoufflés, achevés,
Puis je t’embrasse par un baiser langoureux.
 
Mais le réveil sonne, quelle malédiction !
Ce pur bonheur n’était que d’érotiques songes !
Ce plaisir, cette passion n’étaient que mensonges !
Je suis dévasté, me voilà en dépression...

Poème XVII du recueil "La Léa"

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