Je t’aime à n’en plus pouvoir penser qu’à toi,
Je t’aime à n’en plus être entièrement moi.
Je t’aime à n’en plus pouvoir dormir la nuit,
Je t’aime à n’en plus savoir là qui je suis.
Je t’aime à en perdre la notion du temps,
Je t’aime à en vouloir mourir chaque instant.
Je t’aime à en fondre de joie, de passion,
Je t’aime à en perdre toute orientation.
Je t’aime à en brûler chacun de mes sens,
Je t’aime à en perdre toujours connaissance.
Je t’aime à en être écrasé, foudroyé,
Je t’aime à en être abattu, cisaillé.
Je t’aime à en perdre vraiment la raison,
Je t’aime à en contempler tes horizons.
Je t’aime à en être malade d’amour,
Je t’aime à n’en plus avoir aucun discours.
Je t’aime à en être aveuglé d’émotions,
Je t’aime à n’en plus avoir de perception.
Je t’aime à en avoir tout plein de désirs,
Je t’aime à en être éperdu de plaisir.
Je t’aime à en être fou d’adoration,
Je t’aime si fort Léa, quelle obsession !