Élégies et poésies diverses (1828)
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Quand la jeunesse fuit loin d’un m… Il faut aimer pourtant, car aimer… En oubliant qu’elle fut belle, Femme a vraiment besoin, j’en sais… D’un regard qui cherche le sien,
Le jour du mariage Bien gravement s’engage L’amour malin ; Mais souvent, pour se rendre, On le contraint d’attendre
Sur mes traits, je le sais, à pein… Vont laisser en fuyant quelques lé… Que l’art le plus savant aurait pe… Et pour en offrir une image, Le temps, que sans effroi je regar…
Mon sexe, dites-vous, déshérité de… Ne sait juger ni vers ni prose. Un style clair et pur, obscur ou v… Du bon ou du mauvais : c’est pour… Jamais de l’analyse il ne prit le…
Sans crainte, mon Annette, ah ! r… En regardant ton fils que ta peine… Comment ne pas chérir sa vie Quand elle appartient à l’amour ? Du courage qu’il donne il est la r…
Quand vous exagérez même la vérité… Mon aimable Zoé, vous vous éloign… Vous altérez, hélas ! la grâce nat… Et l’heureuse simplicité Qui vous rendent bien plus que bel…
Heureux l’amant de la retraite ! Il a des plaisirs sûrs, il goûte u… D’une âme égale et satisfaite, Il revoit chaque jour l’un à l’aut… Au monde il n’est rien qu’il regre…
Aux charmes que sur toi nature a s… Quand le sort ajouta les trésors d… Sans doute par méprise il dotait l… Mais sa faveur volage il vient de… Et tu crois qu’il t’abaisse ? Ah…
La nuit tombait sur la prairie ; Écho dormait dans le vallon ; Près du ruisseau chantait Silvie, Et moi j’écoutais sa chanson. D’Amour, dans sa vaine folie,
Ô toi dont la pénible enfance S’écoule au milieu des douleurs, Toi, dont la fragile existence M’a déjà coûté tant de pleurs ; Ô ! De ta mère,
Le jour de sa fête Dans un deuil que mon cœur révère, Pour ta fête en ce jour, ô mon ver… Je n’offre point des fleurs : héla… La rose pour tes yeux serait encor…
L’autre matin, sous la fraîche cou… Le beau Colin, loin des regards j… S’imaginait trouver encore Lisett… Une heure au moins après le rendez… « Il est trop tard, lui dis-je, el…
D’où vient ce tourment plein de ch… Qui trouble mon cœur abattu ? Je cherche, et je n’ai rien perdu… Mais pour qui donc coulent mes lar… Douleur que j’aime est avec moi ;
Quatre lustres et trois printemps Ont rempli ma triste carrière. J’ai vu mourir ma tendre mère ; J’ai vu mourir mes deux enfants ; Hélas ! J’ai vécu bien longtemps.
Quel chagrin obscurcit tes yeux ? Qu’as-tu, ma chère Léonore, Toi qu’une souris si gracieuse Naguère embellissait encore ? Un amour tendre et malheureux