Sonnet. Du pôle il va tenter les merveille… Il part, le grand navire ! Une pu… Au souffle d’un bon vent lève et t… Sur trois beaux mâts portant neuf…

Dans un flot de gaze et de soie, Couples pâles, silencieux, Ils tournent, et le parquet ploie, Et vers le lustre qui flamboie S’égarent demi-clos leurs yeux.

Tu les feras pleurer, enfant belle… Tous ces bambins, hommes futurs, Qui plus tard suspendront leur jeu… Aux cils câlins de tes yeux purs. Ils aiment de ta voix la roulade s…

Sonnet. Je veux de songe en songe avec toi… Le sol avare et froid de la réalit… Le rêve offre toujours une hospita… Sereine et merveilleuse à l’âme qu…

Si tu m’appartenais (faisons ce rê… Je voudrais avant toi m’éveiller l… Pour m’accouder longtemps près de… Egal et murmurant comme un ruissea… J’irais à pas discrets cueillir de…

Va, ne nous plaignons pas de nos h… Un trop facile amour n’est pas san… Le bonheur se flétrit, comme une f… Dès qu’on veut l’incliner vers soi… Regarde autour de nous ceux qui pl…

Sonnet. Ceux qui ne sont pas nés, les peup… Entendent vaguement, comme de sour… Les grands coups de marteaux et le… Et tous les battements des pieds s…

Chacun donne à celle qu’il aime Les plus beaux noms et les plus do… Pour moi, c’est ton nom de baptême Que je préfère encore à tous. Simple et tendre à dire, il me sem…

Oui, je sais qu’elle est la plus b… La reine du bal, je le sais ; Mais je suis un vaincu rebelle, Je ne la servirai jamais. Que pour la contempler en face,

Splendeur excessive, implacable, Ô beauté, que tu me fais mal ! Ton essence incommunicable, Au lieu de m’assouvir, m’accable : On n’absorbe pas l’idéal.

On dit que les désirs des mères Pendant qu’elles portent l’enfant, Fussent-ils d’étranges chimères, Le marquent d’un signe vivant ; Que ce stigmate est une image

La mer pousse une vaste plainte, Se tord et se roule avec bruit, Ainsi qu’une géante enceinte Qui des grandes douleurs atteinte, Ne pourrait pas donner son fruit ;

Sonnet. Beauté qui rends pareils à des tem… Es-tu donc à ce point par les dieu… De descendre du ciel sur la prosti… De prêter ta splendeur vivante à d…

Sonnet. Nature, accomplis-tu tes œuvres au… Sans raisonnable loi ni prévoyant… Ou bien m’as-tu donné par cruelle… Des lèvres et des mains, l’ouïe et…