(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
Ex-voto dans le goût espagnol Je veux bâtir pour toi, Madone, m… Un autel souterrain au fond de ma… Et creuser dans le coin le plus no… Loin du désir mondain et du regard…
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des bulles rondes
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Sous le pont Mirabeau coule la Se… Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la p… Vienne la nuit sonne l’heure
Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte peindre ensuite quelque chose de joli quelque chose de simple
Un feu distinct m’habite, et je vo… La violente vie illuminée entière.… Je ne puis plus aimer seulement qu… Ses actes gracieux mélangés de lum… Mes jours viennent la nuit me rend…
Dures grenades entr’ouvertes Cédant à l’excès de vos grains, Je crois voir des fronts souverain… Éclatés de leurs découvertes ! Si les soleils par vous subis,
Ce spectre singulier n’a pour tout… Grotesquement campé sur son front… Qu’un diadème affreux sentant le c… Sans éperons, sans fouet, il essou… Fantôme comme lui, rosse apocalypt…
Les courses furent intrépides (Comme aujourd’hui le repos pèse !… Par les steamers et les rapides. (Que me veut cet at home obèse ?) Nous allions,—vous en souvient-il,
Dans une terre grasse et pleine d’… Je veux creuser moi-même une fosse… Où je puisse à loisir étaler mes v… Et dormir dans l’oubli comme un re… Je hais les testaments et je hais…
RÉCIT ...Et les collines soulevèrent de… leurs épaules sans paille, de leur… terre noire, de nénuphar torrentie… horrible du ciel tenace.
Dans les tours de Bothwell, priso… Plus d’un brave oubliait (tant cet… De pleurer son malheur et sa cause… Moi-même, en d’autres temps, je vi… Dans ma pensée encor, flots couran…
Si par une nuit lourde et sombre Un bon chrétien, par charité, Derrière quelque vieux décombre Enterre votre corps vanté, À l’heure où les chastes étoiles
C’était dans un quartier de la vil… Lumière Où il fait toujours noir où il n’y… Et l’hiver comme l’été là c’est to… Elle était dans l’escalier
Que diras-tu ce soir, pauvre âme s… Que diras-tu, mon coeur, coeur aut… À la très belle, à la très bonne,… Dont le regard divin t’a soudain r… —Nous mettrons notre orgueil à cha…
Le temps efface tout comme effacen… Les travaux des enfants sur le sab… Nous oublierons ces mots si précis… Derrière qui chacun nous sentions… Le temps efface tout il n’éteint p…
J’aime le souvenir de ces époques… Dont Phoebus se plaisait à dorer… Alors l’homme et la femme en leur… Jouissaient sans mensonge et sans… Et, le ciel amoureux leur caressan…
On dirait ton regard d’une vapeur… Ton oeil mystérieux (est-il bleu,… Alternativement tendre, rêveur, cr… Réfléchit l’indolence et la pâleur… Tu rappelles ces jours blancs, tiè…
Mon coeur, comme un oiseau, voltig… Et planait librement à l’entour de… Le navire roulait sous un ciel san… Comme un ange enivré d’un soleil r… Quelle est cette île triste et noi…
Saint-Valery-Sur-Somme. Oh ! combien de marins, combien de… Qui sont partis joyeux pour des co… Dans ce morne horizon se sont évan… Combien ont disparu, dure et trist…
Ange plein de gaieté, connaissez-v… La honte, les remords, les sanglot… Et les vagues terreurs de ces affr… Qui compriment le coeur comme un p… Ange plein de gaieté, connaissez-v…
Comme d’un cercueil vert en fer bl… De femme à cheveux bruns fortement… D’une vieille baignoire émerge, le… Avec des déficits assez mal ravaud… Puis le col gras et gris, les larg…
La chambre est pleine d’ombre ; on… De deux enfants le triste et doux… Leur front se penche, encore alour… Sous le long rideau blanc qui trem… —Au dehors les oiseaux se rapproch…
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
Je te donne ces vers afin que si m… Aborde heureusement aux époques lo… Et fait rêver un soir les cervelle… Vaisseau favorisé par un grand aqu… Ta mémoire, pareille aux fables in…
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Douces colonnes, aux Chapeaux garnis de jour, Ornés de vrais oiseaux Qui marchent sur le tour, Douces colonnes, ô
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…