La diane chantait dans les cours d… Et le vent du matin soufflait sur… C’était l’heure où l’essaim des rê… Tord sur leurs oreillers les bruns… Où, comme un oeil sanglant qui pal…
A la grande nuit au petit jour au… Voilà ce qu’il lui chantait Son cœur à elle lui battait froid Je voudrais que tu n’aimes que moi Il lui disait qu’il était fou d’el…
Connais-tu, comme moi, la douleur… Et de toi fais-tu dire : « Oh ! l… —J’allais mourir. C’était dans mo… Désir mêlé d’horreur, un mal parti… Angoisse et vif espoir, sans humeu…
Je me suis séparé de toi Mais l’amour me précédait encore Et quand j’ai tendu les bras La douleur est venue s’y faire plu… Tout le désert à boire
Les poissons, les nageurs, les bat… Transforment l’eau. L’eau est douce et ne bouge Que pour ce qui la touche. Le poisson avance
Fière, autant qu’un vivant, de sa… Avec son gros bouquet, son mouchoi… Elle a la nonchalance et la désinv… D’une coquette maigre aux airs ext… Vit-on jamais au bal une taille pl…
Je veux te raconter, ô molle encha… Les diverses beautés qui parent ta… Je veux te peindre ta beauté, Où l’enfance s’allie à la maturité… Quand tu vas balayant l’air de ta…
Les amoureux fervents et les savan… Aiment également, dans leur mûre s… Les chats puissants et doux, orgue… Qui comme eux sont frileux et comm… Amis de la science et de la volupt…
De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? réponds, libertin. —Insatiablement avide
La femelle ? elle est morte. Le mâle ? un chat l’emporte Et dévore ses os. Au doux nid qui frissonne Qui reviendra ? personne.
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
Lecteur paisible et bucolique, Sobre et naïf homme de bien, Jette ce livre saturnien, Orgiaque et mélancolique. Si tu n’as fait ta rhétorique
Contemplons ce trésor de grâces fl… Dans l’ondulation de ce corps musc… L’Elégance et la Force abondent,… Cette femme, morceau vraiment mira… Divinement robuste, adorablement m…
Quand chez les débauchés l’aube bl… Entre en société de l’Idéal ronge… Par l’opération d’un mystère venge… Dans la brute assoupie un ange se… Des Cieux Spirituels l’inaccessib…
Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre
Je suis belle, ô mortels ! comme u… Et mon sein, où chacun s’est meurt… Est fait pour inspirer au poète un… Eternel et muet ainsi que la matiè… Je trône dans l’azur comme un sphi…
Ex-voto dans le goût espagnol Je veux bâtir pour toi, Madone, m… Un autel souterrain au fond de ma… Et creuser dans le coin le plus no… Loin du désir mondain et du regard…
Ma femme est morte, je suis libre… Je puis donc boire tout mon soûl. Lorsque je rentrais sans un sou, Ses cris me déchiraient la fibre. Autant qu’un roi je suis heureux ;
Nous aurons des lits pleins d’odeu… Des divans profonds comme des tomb… Et d’étranges fleurs sur des étagè… Ecloses pour nous sous des cieux p… Usant à l’envi leurs chaleurs dern…
Pascal avait son gouffre, avec lui… —Hélas ! tout est abîme,—action, d… Parole ! Et sur mon poil qui tout… Mainte fois de la Peur je sens pa… En haut, en bas, partout, la profo…
C’est ici la case sacrée Où cette fille très parée, Tranquille et toujours préparée, D’une main éventant ses seins, Et son coude dans les coussins,
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
Louis Louis Louis ILE Louis
Lorsque avec un bon sourire dans le métropolitain poliment vous nous demandiez deux points ouvrez les guillemets vous les avez laissés glisser dans la boue tricolore En arrière grand-pè...
Ce ne seront jamais ces beautés de… Produits avariés, nés d’un siècle… Ces pieds à brodequins, ces doigts… Qui sauront satisfaire un coeur co… Je laisse à Gavarni, poète des ch…
Tandis que les crachats rouges de… Sifflent tout le jour par l’infini… Qu’écarlates ou verts, près du Ro… Croulent les bataillons en masse d… Tandis qu’une folie épouvantable b…
Ton rire est comme un tourbillon d… Froissant l’air chaud, l’enveloppa… Amer, tu annules toute tragédie, Et ton souci d’être un homme, ton… Je voudrais t’enfermer avec ta vie…
Entre tant de beautés que partout… Je contemple bien, amis, que le dé… Mais on voit scintiller en Lola d… Le charme inattendu d’un bijou ros…
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir
Bientôt nous plongerons dans les f… Adieu, vive clarté de nos étés tro… J’entends déjà tomber avec des cho… Le bois retentissant sur le pavé d… Tout l’hiver va rentrer dans mon ê…
Devant le grand feu vif de sarment… Le père est entouré de toute sa fa… Les grand’mères en cheveux blancs, Pour qui le rude hiver de la vieil… Jonche encore de fleurs la route s…
Booz s’était couché de fatigue acc… Il avait tout le jour travaillé da… Puis avait fait son lit à sa place… Booz dormait auprès des boisseaux… Ce vieillard possédait des champs…
Une fois, une seule, aimable et do… À mon bras votre bras poli S’appuya (sur le fond ténébreux de… Ce souvenir n’est point pâli); II était tard ; ainsi qu’une méda…
Laine blanche, crochet, roulés ent… Combien vous ai-je dit de secrets… Combien avez-vous vu de doux rêves… Vous en souvenez-vous ?... Hélas… Quand mon cœur palpitait d’espéran…
L’incroyable, l’unique horreur de… Quand l’offense et le tort ont eu… Est un royal effort qui peut faire… Pour le souci de plaire et le soin… L’orgueil, qu’il faut, se doit pré…
Les bêtes qui descendent des faubo… Les oiseaux qui secouent leurs plu… Les terribles ciels jaunes, les nu… Ont, en toute saison, fêté cette s… Elle est belle, statue vivante de…
Pouvons-nous étouffer le vieux, le… Qui vit, s’agite et se tortille Et se nourrit de nous comme le ver… Comme du chêne la chenille ? Pouvons-nous étouffer l’implacable…
Je suis la pipe d’un auteur ; On voit, à contempler ma mine D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur… Quand il est comblé de douleur,
Ange plein de gaieté, connaissez-v… La honte, les remords, les sanglot… Et les vagues terreurs de ces affr… Qui compriment le coeur comme un p… Ange plein de gaieté, connaissez-v…
Race d’Abel, dors, bois et mange… Dieu te sourit complaisamment. Race de Caïn, dans la fange Rampe et meurs misérablement. Race d’Abel, ton sacrifice
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Au-dessus de l’île on voit des ois…
Des oiseaux par milliers volent ve… Le gardien ne peut supporter des c… Tant pis je m’en fous ! Et il éteint tout Au loin un cargo fait naufrage un…
Dans des terrains cendreux, calcin… Comme je me plaignais un jour à la… Et que de ma pensée, en vaguant au… J’aiguisais lentement sur mon coeu… Je vis en plein midi descendre sur…
Les rideaux sont baissés & la port… Un seul rayon perdu glisse furtive… Et vient illuminer l’atmosphère em… Là, dans son grand fauteuil la mèr… Tenant sur ses genoux la Bible de…
Comme d’un cercueil vert en fer bl… De femme à cheveux bruns fortement… D’une vieille baignoire émerge, le… Avec des déficits assez mal ravaud… Puis le col gras et gris, les larg…
Lorsque tu dormiras, ma belle téné… Au fond d’un monument construit en… Et lorsque tu n’auras pour alcôve… Qu’un caveau pluvieux et qu’une fo… Quand la pierre, opprimant ta poit…
Pour la première fois, quittant vo… Vous m’avez, hier soir, donné le b… Que j’allais près de vous ainsi, c… J’ai senti contre moi palpiter que… Mon visage soudain est devenu tout…
(Suite.) Car le mot, qu’on le sache, est un… La main du songeur vibre et trembl… La plume, qui d’une aile allongeai… Frémit sur le papier quand sort ce…
Sur la maison du rire Un oiseau rit dans ses ailes. Le monde est si léger Qu’il n’est plus à sa place Et si gai
Non, non, je ne suis pas de ces fe… Et rendent ce dernier service à le… Pour qu’ils vivent en paix & sans… Vois-tu, ces dévoûments sont niais… Les hommes, je le sais, se complai…
Il disait : « Pourquoi ce sourire… « Pourquoi ces yeux prêts à pleure… « Pourquoi rester sans me rien dir… « Et, tout bas, pourquoi soupirer… « Quel regret des choses passées
Voix de Gabriel Chez l’humble Marie, Cloches de Noël, Dans la nuit fleurie, Siècles, célébrez
Trois allumettes une à une allumée… La première pour voir ton visage t… La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l’obscurité tout entière pour m…
Ô Lune qu’adoraient discrétement n… Du haut des pays bleus où, radieux… Les astres vont te suivre en pimpa… Ma vieille Cynthia, lampe de nos… Vois-tu les amoureux sur leurs gra…
Voici venir le jour où mourut mon… Hélas ! c’est pour mon cœur encor… Un de ces souvenirs sur lesquels r… Et qui, toujours vivant, tantôt me… Tantôt brille à mes yeux comme un…
En ces temps merveilleux où la Th… Fleurit avec le plus de sève et d’… On raconte qu’un jour un docteur d… —Après avoir forcé les coeurs indi… Les avoir remués dans leurs profon…
Un hydrolat lacrymal lave Les cieux vert-chou Sous l’arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs Blancs de lunes particulières