Louis Louis Louis ILE Louis
Une fille nue nage dans la mer Un homme barbu marche sur l’eau Où est la merveille des merveilles Le miracle annoncé plus haut ?
Bizarre déité, brune comme les nui… Au parfum mélangé de musc et de ha… Oeuvre de quelque obi, le Faust d… Sorcière au flanc d’ébène, enfant… Je préfère au constance, à l’opium…
Ah ! ne ralentis pas tes flammes ; Réchauffe mon coeur engourdi, Volupté, torture des âmes ! Diva ! Supplicem exaudî ! Déesse dans l’air répandue,
Voici le soir charmant, ami du cri… II vient comme un complice, à pas… Se ferme lentement comme une grand… Et l’homme impatient se change en… Ô soir, aimable soir, désiré par c…
Non, non, je ne suis pas de ces fe… Et rendent ce dernier service à le… Pour qu’ils vivent en paix & sans… Vois-tu, ces dévoûments sont niais… Les hommes, je le sais, se complai…
Au milieu des flacons, des étoffes… Et des meubles voluptueux, Des marbres, des tableaux, des rob… Qui traînent à plis somptueux, Dans une chambre tiède où, comme e…
Sur une assiette bien ronde en por… une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre
Le poète au cachot, débraillé, mal… Roulant un manuscrit sous son pied… Mesure d’un regard que la terreur… L’escalier de vertige où s’abîme s… Les rires enivrants dont s’emplit…
C’est le matin, l’enfant, la paupi… Sur le sein maternel paisiblement… «—Chut ! » disait-elle avec un dou… « Tout à l’heure il rêvait sans do… « Même en dormant, & moi, quoique…
Andromaque, je pense à vous ! Ce… Pauvre et triste miroir où jadis r… L’immense majesté de vos douleurs… Ce Simoïs menteur qui par vos ple… A fécondé soudain ma mémoire ferti…
Roi, le seul vrai roi de ce siècle… Qui voulûtes mourir vengeant votre… Des choses de la politique, et du… De cette Science intruse dans la… De cette Science assassin de l’Or…
Les poissons, les nageurs, les bat… Transforment l’eau. L’eau est douce et ne bouge Que pour ce qui la touche. Le poisson avance
Voici venir le jour où mourut mon… Hélas ! c’est pour mon cœur encor… Un de ces souvenirs sur lesquels r… Et qui, toujours vivant, tantôt me… Tantôt brille à mes yeux comme un…
II est amer et doux, pendant les… D’écouter, près du feu qui palpite… Les souvenirs lointains lentement… Au bruit des carillons qui chanten… Bienheureuse la cloche au gosier v…
Il y a de grandes flaques de sang… où s’en va-t-il tout ce sang répan… est-ce la terre qui le boit et qui… drôle de soûlographie alors si sage... si monotone...
Devant le grand feu vif de sarment… Le père est entouré de toute sa fa… Les grand’mères en cheveux blancs, Pour qui le rude hiver de la vieil… Jonche encore de fleurs la route s…
Ex-voto dans le goût espagnol Je veux bâtir pour toi, Madone, m… Un autel souterrain au fond de ma… Et creuser dans le coin le plus no… Loin du désir mondain et du regard…
Courtisans ! attablés dans la sple… La bouche par le rire et la soif é… Vous célébrez César, très bon, tr… Vous buvez, apostats à tout ce qu’… Le chypre à pleine coupe et la hon…
La terre est bleue comme une orang… Jamais une erreur les mots ne ment… Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s’entendre Les fous et les amours
Du soleil soutenant la puissante p… Qui plane et s’abandonne à l’oeil… Regard !... Je bois le vin célest… Le grain mystéri-eux de l’extrême… Je porte au sein brûlant ma lucide…
Petite table enfantine, il y a des femmes dont les yeux so… il y a des femmes graves comme les… il y a des femmes au visage pâle d’autres comme le ciel à la veille…
Allures élégantes A toi, danseuse ravissante qui bri… Dont le charme et la grâce frôlent… Je t’écris ces quelques vers qui m… Un cadeau sincère pour une personn…
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens… Tu réclamais le Soir ; il descend… Une atmosphère obscure enveloppe l… Aux uns portant la paix, aux autre… Pendant que des mortels la multitu…
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
L’amour est clair comme le jour l’amour est simple comme bonjour l’amour est nu comme la main c’est ton amour et le mien pourquoi parler du grand amour pourquoi chanter la grande vie ? ...
Maître Corbeau, sur un arbre perc… Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléch… Lui tint à peu près ce langage : “ Hé ! bonjour, Monsieur du Corbe…
Ma femme est morte, je suis libre… Je puis donc boire tout mon soûl. Lorsque je rentrais sans un sou, Ses cris me déchiraient la fibre. Autant qu’un roi je suis heureux ;
Un hydrolat lacrymal lave Les cieux vert-chou Sous l’arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs Blancs de lunes particulières
tête trophée membres lacérés dard assassin beau sang giclé ramages perdus rivages ravis enfances enfances conte trop remué… ô assassin attardé
Très fort pendant les moustiques m… sangliers Très fort pendant les grands fleuv… Très fort pendant la face molle de… plus tendres que leur alentour de…
Tout jeune Napoléon était très ma… et officier d’artillerie plus tard il devint empereur alors il prit du ventre et beaucou… et le jour où il mourut il avait e…
L’exposition est universelle La galerie des machines infernales… Est ouverte Et des sergents de ville d’eau de Vichy
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…
Si je te parle c’est pour mieux t’… Si je t’entends je suis sûr de com… Si tu souris c’est pour mieux m’en… Si tu souris je vois le monde enti… Si je t’étreins c’est pour me cont…
Je ne puis résister à la mélancoli… De la feuille qui tombe & du jour… À ce moment, en moi quelque chose… Quelque chose de fier qui souffrit… Cette feuille qui tombe & qu’à jam…
Comme par miracle Des oranges aux branches d’un oran… Comme par miracle Un homme s’avance Mettant comme par miracle
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
Tes mains jonchant les draps étaie… Mon automne aimait ton été. Le vent du souvenir faisait claque… Des lieux où nous avons été. Je te laissais mentir ton sommeil…
Immense et rouge Au-dessus du Grand Palais Le soleil d’hiver apparaît
Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte peindre ensuite quelque chose de joli quelque chose de simple
~ Extraits ~ Tout ce qui jamais fut déchiré en… au milieu de l’assiette de son sou… Et pourtant que te reste-t-il du t… à peine peut-être certain sens
La princesse, dans un palais de ro… Sous les murmures, sous la mobile… Et de corail ébauche une parole ob… Quand les oiseaux perdus mordent s… Elle n’écoute ni les gouttes, dans…
Pascal avait son gouffre, avec lui… —Hélas ! tout est abîme,—action, d… Parole ! Et sur mon poil qui tout… Mainte fois de la Peur je sens pa… En haut, en bas, partout, la profo…
Il disait : « Pourquoi ce sourire… « Pourquoi ces yeux prêts à pleure… « Pourquoi rester sans me rien dir… « Et, tout bas, pourquoi soupirer… « Quel regret des choses passées
Du temps que la Nature en sa verv… Concevait chaque jour des enfants… J’eusse aimé vivre auprès d’une je… Comme aux pieds d’une reine un cha… J’eusse aimé voir son corps fleuri…
Quand elle part, sa grâce invente… Charmants, un gant laissé, la fenê… « Elle avait oublié de dire quelqu… C’est toujours puéril et c’est exq… La dernière caresse a fait ses bra…
I Sonnet avec la manière de s’en servir. Réglon… Vers filés à la main et d’un pied… Emboîtant bien le pas, par quatre…
Été, roche d’air pur, et toi, arde… Ô mer ! Éparpillée en mille mouche… Les touffes d’une chair fraîche co… Et jusque dans la bouche où bourdo… Et toi, maison brûlante, Espace,…
Or Gitche Manito, le Maître de l… Le Puissant, descendit dans la ve… Dans l’immense prairie aux coteaux… Et là, sur les rochers de la Roug… Dominant tout l’espace et baigné d…
La Nature est un temple où de viv… Laissent parfois sortir de confuse… L’homme y passe à travers des forê… Qui l’observent avec des regards f… Comme de longs échos qui de loin s…
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
Ah ! Jeannot je chante, je chante Pour t’avoir le même demain Car la vie a l’air trop méchante Sans la caresse de ta main.
À Albert Decrais. Le vase où meurt cette verveine D’un coup d’éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l’a révélé.
Les amoureux fervents et les savan… Aiment également, dans leur mûre s… Les chats puissants et doux, orgue… Qui comme eux sont frileux et comm… Amis de la science et de la volupt…
J’en ai vu un qui s’était assis sur le chapeau d’un autre il lui était absolument impossible de faire un geste ou de parler et l’autre l’autre qui cherchait « son » chapeau était plus p...
Quand, les deux yeux fermés, en un… Je respire l’odeur de ton sein cha… Je vois se dérouler des rivages he… Qu’éblouissent les feux d’un solei… Une île paresseuse où la nature do…
Trois pensées trois coquelicots tr… Trois soucis trois roses trois œil… Les trois roses pour mon amie Les trois œillets pour mon ami Les trois coquelicots pour la peti…
Lorsque je vais m’asseoir à mon ba… Qu’il est tard, qu’il fait doux, q… Mon petit chien me garde avec soll… Tous les songes aimés dont mon cœu… Reviennent à la fois peupler ma so…
Ah ! toi, l’indifférent, tu souffr… L’angoisse t’a mordu, les peines s… Tu trembles & tu crains en attenda… Et la nuit te remplit de terreurs… J’ai vu luire en tes yeux, par un…