J’ai fait ce rêve. J’étais mort. Une voix dit :—Ton âme impie, En un très-misérable fort, Va revivre afin qu’elle expie. Dans le bois qu’octobre jaunit
Par monts, par vaux, près des rivi… Les frimas font à volonté Des blocs d’ombre et d’humidité Avec le gisement des pierres. Sous le vert froid des houx, des l…
Ce fut un jour pareil à ce beau jo… Que, pour tout perdre, incendiait… C’était un jour de charité divine Où dans l’air bleu l’éternité chem… Où dérobée à son poids étouffant
Comme hier, vous avez les soupless… Des tigresses et des jaguars, Vos yeux dardent toujours sous leu… L’or acéré de leurs regards. Vos mains ont, comme hier, sous le…
Un vieux renard, mais des plus fin… Grand croqueur de poulets, grand p… Sentant son renard d’une lieue, Fut enfin au piège attrapé. Par grand hasard en étant échappé,
Le cabaret qui n’est pas neuf Est bondé des plus vieux ivrognes Dont rouge brique sont les trognes Entre les grands murs sang de bœuf… L’un d’entre eux, chenu comme un œ…
Nous avions sur le pont, durant ce… Une vache au flanc roux qui, de so… Abreuvait une femme et deux frêles… Bercés dans un hamac par le roulis… Du vaste azur des mers partout env…
Froide raison, pompeuse idole, Divinité, chère à l’orgueil, Tu n’as pas un mot qui console Les souffrances d’un cœur en deuil… Jamais, dans ton œil inflexible,
Stance VII. Puisque le cors blessé, mollement… Sur un lit qui se courbe aux malhe… Me faict venir au ronge et gouster… Mes membres, jouissez du repos pre…
Dans le matin qui naît les feux mo… Le jour incertain flotte et trembl… On ne voit presque plus les étoile… Et les rayons de l’astre inaperçu… Deux fiers chevaux, au vent plus f…
Partout je les évoque et partout j… Ces yeux ensorceleurs si mortellem… Oh ! comme ils défiaient tout l’ar… Eux qui mimaient sans geste et qui… Yeux lascifs, et pourtant si noyés…
Sonnet. Tant que vous marcherez sous le so… Par les mauvais chemins poussant l… Ô frères, dont les rois ne savent… Et qui ne savez rien de leurs subt…
Céleste Harmonie De tout temps, de toute époque, de… Encore et toujours, elle nous char… Il n’existe aucune séduction plus… Nulle n’est plus parfaite et graci…
Un amour passionné C’est pour une belle et douce créa… Que je me risque dans une périlleu… Mes sentiments se définissent par… Pour une agréable personne dont j’…
Pourquoi, d’une vague implacable, Vieil Océan, viens-tu toujours Battre de ta prison de sable Les indestructibles contours ? Ta perds ton temps, tu perds ta pe…
Je sais ce que je fuis Mes ombres qui s’aiment tortures sans chaînes mes pensées me saignent
Tableau III. Le sommeil a touché ses yeux ; Sous des pavots délicieux Ils se ferment, et son cœur veille… À l’erreur ses sens sont livrés.
L’homme fin comprend la finesse, Mais non pas la simplicité : Veux-tu dépister son adresse ? Demeure dans ta vérité. Nul œil ne peut, comme une sonde,
Je vois bien l’arbre aux pommes d’… Prospérer dans vos prés humides ; Mais cela n’en fait pas encor Un vrai jardin des Hespérides. La timide sécurité
Épigramme. Quand je te caresse, Angélique, Tu dis que ma barbe te pique ; Aimes-tu tant le poil follet ? Baise le trou par où je pète,
Le vent trop fort ferme ma porte Emporte mon chapeau comme une feui… Tout a disparu dans la poussière Qui sait ce qu’il y a par derrière Un homme court sur l’horizon
Quand je me hasarde à descendre Jusques aux bas-fonds du désir, À l’heure où l’on pèse la cendre Que laisse après soi le plaisir ; Ou quand je sonde l’origine
Sonnet. Le voyageur, debout sur la plus ha… À travers le rideau d’une rose vap… Mesure avec la sonde immense de la… Sous ses genoux tremblants la fuit…
Voici quatre-vingts ans,—plus ou m… On plutôt un vicaire, au comté de… Vivait, chétif et pauvre, et père… C’était un de ces cœurs dont l’exc… Sur le front, dans les yeux, dans…
(Sur le portrait du P. Bourdaloue… Du plus grand orateur dont la chai… M’envoyer le portrait, illustre pr… C’est me faire un présent qui vaut… J’ai connu Bourdaloue ; et dès me…
(M. Puget qui fut ensuite Évêque… 1614. (Le mari parle.) Celle qu’avait Hymen à mon cœur a… Et qui fut ici-bas ce que j’aimais…
L’aigu bruissement des ruches natu… Parmi les tamarins et les manguier… Se mêlait, tournoyant dans l’air s… À la vibration lente des bambous g… Où le matin joyeux dardait l’or de…
D’amour, dans son heureux printemp… Que femme soit le doux salaire ; Que femme, au midi de ses ans, D’amour écoute la prière : Mais qu’amitié vienne à son tour ;
Tout vit, tout aime ! et moi, tris… Ainsi qu’un arbre mort sur le ciel… Je ne peux plus aimer, moi qui n’a… Et je viens de quitter sans regret… Je suis comme un malade aux penser…
Astres de nos rêves, Témoins de nos souvenirs Et vacillantes présences! A l’orée des chemins de nos hésita… Nous reniez-vous,