Être dans la nature ainsi qu’un ar… Étendre ses désirs comme un profon… Et sentir, par la nuit paisible et… La sève universelle affluer dans s… Vivre, avoir les rayons du soleil…
Parmi l’arbre, la brise berce La vipère que je vêtis ; Un sourire, que la dent perce Et qu’elle éclaire d’appétits, Sur le Jardin se risque et rôde,
Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise
Ce spectre singulier n’a pour tout… Grotesquement campé sur son front… Qu’un diadème affreux sentant le c… Sans éperons, sans fouet, il essou… Fantôme comme lui, rosse apocalypt…
L’homme a, pour payer sa rançon, Deux champs au tuf profond et rich… Qu’il faut qu’il remue et défriche Avec le fer de la raison ; Pour obtenir la moindre rose,
Tout jeune Napoléon était très ma… et officier d’artillerie plus tard il devint empereur alors il prit du ventre et beaucou… et le jour où il mourut il avait e…
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des bulles rondes
À Albert Decrais. Le vase où meurt cette verveine D’un coup d’éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l’a révélé.
Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n’est pas celui d’un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t’adore, ô ma frivole,
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
L’âne le roi et moi Nous serons morts demain L’âne de faim Le roi d’ennui Et moi d’amour
Ce ne sont qu’horizons calmes et p… On voit sur les coteaux des chasse… Le reste du pays, sous le ciel gri… Est une plaine avec une église au… Un lierre monstrueux à tige arbore…
Un hydrolat lacrymal lave Les cieux vert-chou Sous l’arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs Blancs de lunes particulières
Le mensonge menaçant les ruses dur… Des bouches au fond des puits des… Et des vertus subites des filets à… Les envies d’inventer d’admirables… Des faux des pièges entre les corp…
Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le s… L’oiseau si tendre l’oiseau moqueu… L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne
A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou
Dans douze châteaux acquis pour douze bouchées de pain douze hommes sanglotent de haine dans douze salles de bains Ils ont reçu le mauvais câble
J’aime, ô pâle beauté, tes sourcil… D’où semblent couler des ténèbres… Tes yeux, quoique très-noirs, m’in… Qui ne sont pas du tout funèbres. Tes yeux, qui sont d’accord avec t…
Plaisir d’amour ne dure qu’un mome… Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quitté pour l’ingrate S… Elle me quitte et prend un autre a… Plaisir d’amour ne dure qu’un mome…
Je n’ai pas oublié, voisine de la… Notre blanche maison, petite mais… Sa Pomone de plâtre et sa vieille… Dans un bosquet chétif cachant leu… Et le soleil, le soir, ruisselant…
Dures grenades entr’ouvertes Cédant à l’excès de vos grains, Je crois voir des fronts souverain… Éclatés de leurs découvertes ! Si les soleils par vous subis,
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Un jour un coq détourna Une perle, qu’il donna Au beau premier lapidaire. “ Je la crois fine, dit-il ; Mais le moindre grain de mil
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
Quand je te vois passer, ô ma chèr… Au chant des instruments qui se br… Suspendant ton allure harmonieuse… Et promenant l’ennui de ton regard… Quand je contemple, aux feux du ga…
C est la plume du poète . Hier .. le poète Alain est devenu… J ai travaillé dehors .. chez un… Vers midi .. le copain s est mis à… Quand .. j ai regardé sa belle bi…
Le soir, Ges oiseaux qui se parlent, indéfi… Qui se mordent, lumière. La main qui a bougé sur le flanc d… Nous sommes immobiles depuis longt…
N’y va pas tout est combiné d’avance le match est truqué et quand il apparaîtra sur le ring environné d’éclairs de magnésium
Au globule de vie toute la chance… tôt décidés que disparus dont elle… C’est comme les perles de ces peti… jusqu’au dernier alvéole une bouch… La tête d’Ogmius coiffée du sangl…
Le monde rit, Le monde est heureux, content et j… La bouche s’ouvre, ouvre ses ailes… Les bouches jeunes retombent, Les bouches vieilles retombent.
Toi et moi ? depuis des décennies… Entre les sourires et les compromi… Entre les colères et la maladie . Les jours heureux dans le grand ja… Et les cadeaux sous le sapin .
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
Pauvre joueur de bilboquet A quoi penses-tu Je pense aux filles aux mille bouq… Je pense aux filles aux mille beau…
Si c’est aimer, Madame, et de jou… Rêver, songer, penser le moyen de… Oublier toute chose, et ne vouloir… Qu’adorer et servir la beauté qui… Si c’est aimer que de suivre un bo…
xx… —De ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu ?—Je n’en sais rien. L’orage a frappé le chêne
Sur un trône de paille un cheval couronné un âne le fait rire vêtu comme un jockey Devinettes aimables
À Saint-Blaise, à la Zuecca, Vous étiez, vous étiez bien aise À Saint-Blaise. À Saint-Blaise, à la Zuecca, Nous étions bien là.
Tout aussitôt que je commence à pr… Dans le mol lit le repos désiré, Mon triste esprit, hors de moi ret… S’en va vers toi incontinent se re… Lors m’est avis que dedans mon sei…
La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage À nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : —Aujourd’hui, date fatidique,
Ô toi, le plus savant et le plus b… Dieu trahi par le sort et privé de… Ô Satan, prends pitié de ma longue… Ô Prince de l’exil, à qui l’on a f… Et qui, vaincu, toujours te redres…
Compère le Renard se mit un jour… Et retint à dîner commère la Cigo… Le régal fut petit et sans beaucou… Le Galant, pour toute besogne Avait un brouet clair (il vivait c…
Dans son jardin la sultane se baig… Elle a quitté son dernier vêtement… Et délivrés des morsures du peigne… Ses grands cheveux baisent son dos… Par son vitrail le sultan la regar…
Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n’y a beste, ne oyseau,
Celui-là, c’est le cheval qui vit tout seul quelque part très loin dans une ilé. Il mange un peu d’herbe ; derrière lui, il y a un bateau ; c’est le bateau sur lequel le cheval est venu...
Oui, je suis le rêveur ; je suis l… Des petites fleurs d’or du mur qui… Et l’interlocuteur des arbres et d… Tout cela me connaît, voyez-vous.… En mai, quand de parfums les branc…
La femelle ? elle est morte. Le mâle ? un chat l’emporte Et dévore ses os. Au doux nid qui frissonne Qui reviendra ? personne.
Rousse rousse petite lune un vieux nuage gris te poursuit mais un bon crayon jaune écrit son nom soleil sur la porte… et le nuage crève et tu t’enfuis
Quels secrets dans mon coeur brûle… Âme par le doux masque aspirant un… De quels vains aliments sa naïve c… Fait ce rayonnement d’une femme en… Souffles, songes, silence, invinci…
Mais la lumière revient Le plaisir de fumer L’araignée-fée de la cendre à poin… N’est jamais contente de ses maiso… Mozart
Une fille nue nage dans la mer Un homme barbu marche sur l’eau Où est la merveille des merveilles Le miracle annoncé plus haut ?
Vous êtes un beau ciel d’automne,… Mais la tristesse en moi monte com… Et laisse, en refluant, sur ma lèv… Le souvenir cuisant de son limon a… —Ta main se glisse en vain sur mon…
Sonnet. Sous ces arbres chéris, où j’allai… Pour cueillir, en passant, seul, u… Sous ces arbres charmants où votre… Disputait au printemps tous les pa…
Quand le ciel couleur d’une joue Laisse enfin les yeux le chérir Et qu’au point doré de périr Dans les roses le temps se joue, Devant le muet de plaisir
Puisque de l’enfance envolée Le rêve blanc, Comme l’oiseau dans la vallée, Fuit d’un élan ; Puisque mon auteur adorable
Le lézard de l’amour S’est enfui encore une fois Et m’a laissé sa queue entre les d… C’est bien fait J’avais voulu le garder pour moi.
C’est une femme belle et de riche… Qui laisse dans son vin traîner sa… Les griffes de l’amour, les poison… Tout glisse et tout s’émousse au g… Elle rit à la Mort et nargue la D…
Si tu veux dénouer la forêt qui t’… Heureuse, tu te fonds aux feuilles… Dans la fluide yole à jamais litté… Traînant quelques soleils ardemmen… Aux blancheurs de son flanc que la…
Vous qui ne savez pas combien l’en… Enfant ! n’enviez point notre âge… Où le cœur tour à tour est esclave… Où le rire est souvent plus triste… Votre âge insouciant est si doux q…
Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raiso… La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon La nuit voluptueuse monte,