Voici le soir charmant, ami du cri… II vient comme un complice, à pas… Se ferme lentement comme une grand… Et l’homme impatient se change en… Ô soir, aimable soir, désiré par c…
Dans des fauteuils fanés des court… Pâles, le sourcil peint, l’oeil câ… Minaudant, et faisant de leurs mai… Tomber un cliquetis de pierre et d… Autour des verts tapis des visages…
Fière, autant qu’un vivant, de sa… Avec son gros bouquet, son mouchoi… Elle a la nonchalance et la désinv… D’une coquette maigre aux airs ext… Vit-on jamais au bal une taille pl…
Quand je te vois passer, ô ma chèr… Au chant des instruments qui se br… Suspendant ton allure harmonieuse… Et promenant l’ennui de ton regard… Quand je contemple, aux feux du ga…
Je n’ai pas oublié, voisine de la… Notre blanche maison, petite mais… Sa Pomone de plâtre et sa vieille… Dans un bosquet chétif cachant leu… Et le soleil, le soir, ruisselant…
La servante au grand coeur dont vo… Et qui dort son sommeil sous une h… Nous devrions pourtant lui porter… Les morts, les pauvres morts, ont… Et quand Octobre souffle, émondeu…
Ô fins d’automne, hivers, printemp… Endormeuses saisons ! je vous aime… D’envelopper ainsi mon coeur et mo… D’un linceul vaporeux et d’un vagu… Dans cette grande plaine où l’auta…
De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles !
La diane chantait dans les cours d… Et le vent du matin soufflait sur… C’était l’heure où l’essaim des rê… Tord sur leurs oreillers les bruns… Où, comme un oeil sanglant qui pal…
Un soir, l’âme du vin chantait dan… « Homme, vers toi je pousse, ô che… Sous ma prison de verre et mes cir… Un chant plein de lumière et de fr… Je sais combien il faut, sur la co…
Souvent à la clarté rouge d’un rév… Dont le vent bat la flamme et tour… Au coeur d’un vieux faubourg, laby… Où l’humanité grouille en ferments… On voit un chiffonnier qui vient,…
Ma femme est morte, je suis libre… Je puis donc boire tout mon soûl. Lorsque je rentrais sans un sou, Ses cris me déchiraient la fibre. Autant qu’un roi je suis heureux ;
Le regard singulier d’une femme ga… Qui se glisse vers nous comme le r… Que la lune onduleuse envoie au la… Quand elle y veut baigner sa beaut… Le dernier sac d’écus dans les doi…
Aujourd’hui l’espace est splendide… Sans mors, sans éperons, sans brid… Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin ! Comme deux anges que torture
Sans cesse à mes côtés s’agite le… II nage autour de moi comme un ai… Je l’avale et le sens qui brûle mo… Et l’emplit d’un désir éternel et… Parfois il prend, sachant mon gran…
Au milieu des flacons, des étoffes… Et des meubles voluptueux, Des marbres, des tableaux, des rob… Qui traînent à plis somptueux, Dans une chambre tiède où, comme e…
Comme un bétail pensif sur le sabl… Elles tournent leurs yeux vers l’h… Et leurs pieds se cherchant et leu… Ont de douces langueurs et des fri… Les unes, coeurs épris des longues…
La Débauche et la Mort sont deux… Prodigues de baisers et riches de… Dont le flanc toujours vierge et d… Sous l’éternel labeur n’a jamais e… Au poète sinistre, ennemi des fami…
Il me semble parfois que mon sang… Ainsi qu’une fontaine aux rythmiqu… Je l’entends bien qui coule avec u… Mais je me tâte en vain pour trouv… À travers la cité, comme dans un c…
C’est une femme belle et de riche… Qui laisse dans son vin traîner sa… Les griffes de l’amour, les poison… Tout glisse et tout s’émousse au g… Elle rit à la Mort et nargue la D…
Dans des terrains cendreux, calcin… Comme je me plaignais un jour à la… Et que de ma pensée, en vaguant au… J’aiguisais lentement sur mon coeu… Je vis en plein midi descendre sur…
Mon coeur, comme un oiseau, voltig… Et planait librement à l’entour de… Le navire roulait sous un ciel san… Comme un ange enivré d’un soleil r… Quelle est cette île triste et noi…
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des bulles rondes
Qu’est-ce que Dieu fait donc de c… Qui monte tous les jours vers ses… Comme un tyran gorgé de viande et… II s’endort au doux bruit de nos… Les sanglots des martyrs et des su…
Race d’Abel, dors, bois et mange… Dieu te sourit complaisamment. Race de Caïn, dans la fange Rampe et meurs misérablement. Race d’Abel, ton sacrifice
Ô toi, le plus savant et le plus b… Dieu trahi par le sort et privé de… Ô Satan, prends pitié de ma longue… Ô Prince de l’exil, à qui l’on a f… Et qui, vaincu, toujours te redres…
Nous aurons des lits pleins d’odeu… Des divans profonds comme des tomb… Et d’étranges fleurs sur des étagè… Ecloses pour nous sous des cieux p… Usant à l’envi leurs chaleurs dern…
C’est la Mort qui console, hélas… C’est le but de la vie, et c’est l… Qui, comme un élixir, nous monte e… Et nous donne le coeur de marcher… À travers la tempête, et la neige,…
Combien faut-il de fois secouer me… Et baiser ton front bas, morne car… Pour piquer dans le but, de mystiq… Combien, ô mon carquois, perdre de… Nous userons notre âme en de subti…
Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raiso… La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon La nuit voluptueuse monte,