Fière, autant qu’un vivant, de sa… Avec son gros bouquet, son mouchoi… Elle a la nonchalance et la désinv… D’une coquette maigre aux airs ext… Vit-on jamais au bal une taille pl…
Tes beaux yeux sont las, pauvre am… Reste longtemps, sans les rouvrir, Dans cette pose nonchalante Où t’a surprise le plaisir. Dans la cour le jet d’eau qui jase…
Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…
Le soleil s’est couvert d’un crêpe… Ô Lune de ma vie ! emmitoufle-toi… Dors ou fume à ton gré ; sois muet… Et plonge tout entière au gouffre… Je t’aime ainsi ! Pourtant, si tu…
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
Ils me disent, tes yeux, clairs co… « Pour toi, bizarre amant, quel es… —Sois charmante et tais-toi ! Mon… Excepté la candeur de l’antique an… Ne veut pas te montrer son secret…
Connais-tu, comme moi, la douleur… Et de toi fais-tu dire : « Oh ! l… —J’allais mourir. C’était dans mo… Désir mêlé d’horreur, un mal parti… Angoisse et vif espoir, sans humeu…
Morne esprit, autrefois amoureux d… L’Espoir, dont l’éperon attisait… Ne veut plus t’enfourcher ! Couch… Vieux cheval dont le pied à chaque… Résigne-toi, mon coeur ; dors ton…
Je suis belle, ô mortels ! comme u… Et mon sein, où chacun s’est meurt… Est fait pour inspirer au poète un… Eternel et muet ainsi que la matiè… Je trône dans l’azur comme un sphi…
Qu’est-ce que Dieu fait donc de c… Qui monte tous les jours vers ses… Comme un tyran gorgé de viande et… II s’endort au doux bruit de nos… Les sanglots des martyrs et des su…
De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? réponds, libertin. —Insatiablement avide
Viens, mon beau chat, sur mon coeu… Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes bea… Mêlés de métal et d’agate. Lorsque mes doigts caressent à loi…
Chaque enfant qu’on enseigne est u… Quatre-vingt-dix voleurs sur cent… Ne sont jamais allés à l’école une… Et ne savent pas lire, et signent… C’est dans cette ombre-là qu’ils o…
Partout pleurs, sanglots, cris fun… Pourquoi dors-tu dans les ténèbres… Je ne veux pas que tu sois mort. Pourquoi dors-tu dans les ténèbres… Ce n’est pas l’instant où l’on dor…
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
J’ai longtemps habité sous de vast… Que les soleils marins teignaient… Et que leurs grands piliers, droit… Rendaient pareils, le soir, aux gr… Les houles, en roulant les images…
Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…
La mère fait du tricot Le fils fait la guerre Elle trouve ça tout naturel la mèr… Et le père qu’est-ce qu’il fait le… Il fait des affaires
La servante au grand coeur dont vo… Et qui dort son sommeil sous une h… Nous devrions pourtant lui porter… Les morts, les pauvres morts, ont… Et quand Octobre souffle, émondeu…
Booz s’était couché de fatigue acc… Il avait tout le jour travaillé da… Puis avait fait son lit à sa place… Booz dormait auprès des boisseaux… Ce vieillard possédait des champs…
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Il dissipe le jour, Il montre aux hommes les images dé… Il enlève aux hommes la possibilit… Il est dur comme la pierre, La pierre informe,
Mon bras pressait ta taille frêle Et souple comme le roseau ; Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau. Longtemps muets, nous contemplâmes
La musique souvent me prend comme… Vers ma pâle étoile, Sous un plafond de brume ou dans u… Je mets à la voile ; La poitrine en avant et les poumon…
Par la surprise saisie, Une bouche qui buvait Au sein de la Poésie En sépare son duvet : –Ô ma mère Intelligence,
Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! La boule de neige
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Tes pieds sont aussi fins que tes… Est large à faire envie à la plus… À l’artiste pensif ton corps est d… Tes grands yeux de velours sont pl… Aux pays chauds et bleus où ton D…
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
« D’où vous vient, disiez-vous, ce… Montant comme la mer sur le roc no… —Quand notre coeur a fait une fois… Vivre est un mal. C’est un secret… Une douleur très simple et non mys…
Nos cheminées sont vides nos poches retournées ohé ohé ohé nos cheminées sont vides nos souliers sont percés
Tout homme digne de ce nom A dans le coeur un Serpent jaune, Installé comme sur un trône, Qui, s’il dit : « Je veux, » répo… Plonge tes yeux dans les yeux fixe…
Il me semble parfois que mon sang… Ainsi qu’une fontaine aux rythmiqu… Je l’entends bien qui coule avec u… Mais je me tâte en vain pour trouv… À travers la cité, comme dans un c…
Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu d… Tes yeux creux sont peuplés de vis… Et je vois tour à tour réfléchis s… La folie et l’horreur, froides et… Le succube verdâtre et le rose lut…
Lorsque tu dormiras, ma belle téné… Au fond d’un monument construit en… Et lorsque tu n’auras pour alcôve… Qu’un caveau pluvieux et qu’une fo… Quand la pierre, opprimant ta poit…
Demain, dès l’aube, à l’heure où b… Je partirai. Vois-tu, je sais que… J’irai par la forêt, j’irai par la… Je ne puis demeurer loin de toi pl… Je marcherai les yeux fixés sur me…
La femelle ? elle est morte. Le mâle ? un chat l’emporte Et dévore ses os. Au doux nid qui frissonne Qui reviendra ? personne.
Tu ne veux pas de mon âme Que je jette à tour de bras : Chère, tu me le payeras !... Sans rancune – je suis femme ! – Tu ne veux pas de ma peau :
Pour soulever un poids si lourd, Sisyphe, il faudrait ton courage ! Bien qu’on ait du coeur à l’ouvrag… L’Art est long et le Temps est co… Loin des sépultures célèbres,
Le porte-monnaie : Je suis d’une incontestable utilit… D’accord mais tout de même il faut… Que si je n’existais pas il faudra… Moi je me passe de commentaires
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Au-dessus de l’île on voit des ois…
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
L’un t’éclaire avec son ardeur, L’autre en toi met son deuil, Nat… Ce qui dit à l’un : Sépulture ! Dit à l’autre : Vie et splendeur… Hermès inconnu qui m’assistes
Avec ses vêtements ondoyants et na… Même quand elle marche on croirait… Comme ces longs serpents que les j… Au bout de leurs bâtons agitent en… Comme le sable morne et l’azur des…
La Débauche et la Mort sont deux… Prodigues de baisers et riches de… Dont le flanc toujours vierge et d… Sous l’éternel labeur n’a jamais e… Au poète sinistre, ennemi des fami…
Si tu veux dénouer la forêt qui t’… Heureuse, tu te fonds aux feuilles… Dans la fluide yole à jamais litté… Traînant quelques soleils ardemmen… Aux blancheurs de son flanc que la…
Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raiso… La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon La nuit voluptueuse monte,
Sous les ifs noirs qui les abriten… Les hiboux se tiennent rangés Ainsi que des dieux étrangers Dardant leur oeil rouge. Ils médi… Sans remuer ils se tiendront
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu
Quand le ciel bas et lourd pèse co… Sur l’esprit gémissant en proie au… Et que de l’horizon embrassant tou… II nous verse un jour noir plus t… Quand la terre est changée en un c…
On dirait ton regard d’une vapeur… Ton oeil mystérieux (est-il bleu,… Alternativement tendre, rêveur, cr… Réfléchit l’indolence et la pâleur… Tu rappelles ces jours blancs, tiè…
L’oiseau du Colorado Mange du miel et des gâteaux Du chocolat des mandarines Des dragées des nougatines
J’aime le souvenir de ces époques… Dont Phoebus se plaisait à dorer… Alors l’homme et la femme en leur… Jouissaient sans mensonge et sans… Et, le ciel amoureux leur caressan…
Que m’importe que tu sois sage ? Sois belle ! Et sois triste ! Les… Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage ; L’orage rajeunit les fleurs.
La lune mince verse une lueur sacr… Toute une jupe d’un tissu d’argent… Sur les bases de marbre où vient l… Que suit d’un char de perle une ga… Pour les cygnes soyeux qui frôlent…
Vous pouvez mépriser les yeux les… Beaux yeux de mon enfant, par où f… Je ne sais quoi de bon, de doux co… Beaux yeux, versez sur moi vos cha… Grands yeux de mon enfant, arcanes…
Ô toi, le plus savant et le plus b… Dieu trahi par le sort et privé de… Ô Satan, prends pitié de ma longue… Ô Prince de l’exil, à qui l’on a f… Et qui, vaincu, toujours te redres…