Sous les ifs noirs qui les abriten… Les hiboux se tiennent rangés Ainsi que des dieux étrangers Dardant leur oeil rouge. Ils médi… Sans remuer ils se tiendront
Quand vous serez bien vieille, au… Assise auprès du feu, devisant et… Direz chantant mes vers, en vous é… Ronsard me célébrait du temps que… Lors vous n’aurez servante oyant t…
tête trophée membres lacérés dard assassin beau sang giclé ramages perdus rivages ravis enfances enfances conte trop remué… ô assassin attardé
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
La Débauche et la Mort sont deux… Prodigues de baisers et riches de… Dont le flanc toujours vierge et d… Sous l’éternel labeur n’a jamais e… Au poète sinistre, ennemi des fami…
Ô fins d’automne, hivers, printemp… Endormeuses saisons ! je vous aime… D’envelopper ainsi mon coeur et mo… D’un linceul vaporeux et d’un vagu… Dans cette grande plaine où l’auta…
Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu’on voit…
C’est ici la case sacrée Où cette fille très parée, Tranquille et toujours préparée, D’une main éventant ses seins, Et son coude dans les coussins,
Dans des fauteuils fanés des court… Pâles, le sourcil peint, l’oeil câ… Minaudant, et faisant de leurs mai… Tomber un cliquetis de pierre et d… Autour des verts tapis des visages…
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Quand chez les débauchés l’aube bl… Entre en société de l’Idéal ronge… Par l’opération d’un mystère venge… Dans la brute assoupie un ange se… Des Cieux Spirituels l’inaccessib…
Le vin sait revêtir le plus sordid… D’un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d’un portique… Dans l’or de sa vapeur rouge, Comme un soleil couchant dans un c…
Hier, le vent du soir, dont le sou… Nous apportait l’odeur des fleurs… La nuit tombait ; l’oiseau dormait… Le printemps embaumait, moins que… Les astres rayonnaient, moins que…
Qu’est-ce que Dieu fait donc de c… Qui monte tous les jours vers ses… Comme un tyran gorgé de viande et… II s’endort au doux bruit de nos… Les sanglots des martyrs et des su…
Il me semble parfois que mon sang… Ainsi qu’une fontaine aux rythmiqu… Je l’entends bien qui coule avec u… Mais je me tâte en vain pour trouv… À travers la cité, comme dans un c…
Le tour du monde était un bien pau… À côté du voyage où je pars avec t… Chaque jour je t’adore et mieux et… Où tu vis c’est mon toit.
Le Démon, dans ma chambre haute Ce matin est venu me voir, Et, tâchant à me prendre en faute Me dit : « Je voudrais bien savoi… Parmi toutes les belles choses
Or Gitche Manito, le Maître de l… Le Puissant, descendit dans la ve… Dans l’immense prairie aux coteaux… Et là, sur les rochers de la Roug… Dominant tout l’espace et baigné d…
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
Sans cesse à mes côtés s’agite le… II nage autour de moi comme un ai… Je l’avale et le sens qui brûle mo… Et l’emplit d’un désir éternel et… Parfois il prend, sachant mon gran…
Tout aussitôt que je commence à pr… Dans le mol lit le repos désiré, Mon triste esprit, hors de moi ret… S’en va vers toi incontinent se re… Lors m’est avis que dedans mon sei…
Comme les anges à l’oeil fauve, Je reviendrai dans ton alcôve Et vers toi glisserai sans bruit Avec les ombres de la nuit ; Et je te donnerai, ma brune,
La terre est bleue comme une orang… Jamais une erreur les mots ne ment… Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s’entendre Les fous et les amours
Horloge ! dieu sinistre, effrayant… Dont le doigt nous menace et nous… Les vibrantes Douleurs dans ton c… Se planteront bientôt comme dans u… Le Plaisir vaporeux fuira vers l’…
Pourquoi le prononcer ce nom de la… Dans son brillant exil mon coeur e… Il résonne de loin dans mon âme at… Comme les pas connus ou la voix d’… Montagnes que voilait le brouillar…
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine,
Du temps que la Nature en sa verv… Concevait chaque jour des enfants… J’eusse aimé vivre auprès d’une je… Comme aux pieds d’une reine un cha… J’eusse aimé voir son corps fleuri…
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…