Si par une nuit lourde et sombre Un bon chrétien, par charité, Derrière quelque vieux décombre Enterre votre corps vanté, À l’heure où les chastes étoiles
Allures élégantes A toi, danseuse ravissante qui bri… Dont le charme et la grâce frôlent… Je t’écris ces quelques vers qui m… Un cadeau sincère pour une personn…
Quand tu dors à que rêves-tu, Toi, leur seule & chère espérance… À laquelle, ô cœur combattu, T’arrêtes-tu de préférence ? Est-ce à celle qui dort toujours
Il me semble parfois que ma plaie… Et, souriant encor, je regarde au… Revenir doucement mon enfance fleu… Je ne sais pas comment, mais je cr… Ce qu’elle était hier, toute rose…
Quand tu constates les ravages Du mal qu’autrefois tu m’as fait, Devant cette mer sans rivages, Tu sembles rester stupéfait. Et de tes paupières baissées,
Pour l’éclat du jour des bonheurs… Pour vivre aisément des goûts des… Pour se régaler des amours pour ri… Pour ouvrir les yeux au dernier in… Elle a toutes les complaisances.
Ne t’ébahis, Ronsard, la moitié d… Si de ton Du Bellay France ne li… Et si avec l’air du ciel italien Il n’a humé l’ardeur qui l’Italie… Le saint rayon qui part des beaux…
Qu’il faisait calme & beau, ce soi… Tintait naïvement de village en vi… Les flots du lac roulaient déferla… La rainette chantait au revers du… Une charrette au loin, de deux bœu…
Quand, les deux yeux fermés, en un… Je respire l’odeur de ton sein cha… Je vois se dérouler des rivages he… Qu’éblouissent les feux d’un solei… Une île paresseuse où la nature do…
Dans un petit bateau Une petite dame Un petit matelot Tient les petites rames Ils s’en vont voyager
Ah ! Jeannot je chante, je chante Pour t’avoir le même demain Car la vie a l’air trop méchante Sans la caresse de ta main.
Mère des souvenirs, maîtresse des… Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi,… Tu te rappelleras la beauté des ca… La douceur du foyer et le charme d… Mère des souvenirs, maîtresse des…
Henriette, Henriette, hélas ! com… Ont conçu, comme toi, la sainte am… De rendre une âme belle à l’égal d… Et meurent, comme toi, de leur déc… Oh ! combien, comme toi, pauvre an…
Je suis le veilleur de la rue de Flandre, Je veille tandis que dort Paris. Vers le nord un incendie lointain…
Tes mains jonchant les draps étaie… Mon automne aimait ton été. Le vent du souvenir faisait claque… Des lieux où nous avons été. Je te laissais mentir ton sommeil…
Comme un bétail pensif sur le sabl… Elles tournent leurs yeux vers l’h… Et leurs pieds se cherchant et leu… Ont de douces langueurs et des fri… Les unes, coeurs épris des longues…
J’ai plus de souvenirs que si j’av… Un gros meuble à tiroirs encombré… De vers, de billets doux, de procè… Avec de lourds cheveux roulés dans… Cache moins de secrets que mon tri…
Quand elle part, sa grâce invente… Charmants, un gant laissé, la fenê… « Elle avait oublié de dire quelqu… C’est toujours puéril et c’est exq… La dernière caresse a fait ses bra…
Un volume de poésies dont toute l’édition s’épuise en quelques semaines, & qu’on est obligé de réimprimer, c’est un événement assez rare en librairie pour qu’on le remarque & que l’on c...
tête trophée membres lacérés dard assassin beau sang giclé ramages perdus rivages ravis enfances enfances conte trop remué… ô assassin attardé
Car tu vis en toutes les femmes Et toutes les femmes c’est toi. Et tout l’amour qui soit, c’est mo… Brûlant pour toi de mille flammes. Ton sourire tendre ou moqueur,
Très fort pendant les moustiques m… sangliers Très fort pendant les grands fleuv… Très fort pendant la face molle de… plus tendres que leur alentour de…
Heureux comme la truite remontant… Heureux le cœur du monde Sur son jet d’eau de sang Heureux le limonaire Hurlant dans la poussière
Du dehors l’air est à se refroidir Le feu éteint sous la bouillotte b… La nature crache dans sa petite bo… Sa brosse sans épaisseur commence… faire luire les arêtes des buisson…
Petite table enfantine, il y a des femmes dont les yeux so… il y a des femmes graves comme les… il y a des femmes au visage pâle d’autres comme le ciel à la veille…
Sans cesse à mes côtés s’agite le… II nage autour de moi comme un ai… Je l’avale et le sens qui brûle mo… Et l’emplit d’un désir éternel et… Parfois il prend, sachant mon gran…
Il y a un miroir dans le nom de Mirô parfois dans ce miroir un uni… Tache solaire jaune d’œuf précolombien l’oiseau tonnerre roucoule dans le…
À Albert Decrais. Le vase où meurt cette verveine D’un coup d’éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l’a révélé.
~ Extraits ~ Tout ce qui jamais fut déchiré en… au milieu de l’assiette de son sou… Et pourtant que te reste-t-il du t… à peine peut-être certain sens
Sonnet. D’un seul mot, pénétrant comme un… Vous nous exaspérez pour nous domp… Sachant que notre cœur s’emporte e… Rebelle subjugué sitôt qu’il a bat…
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux
Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la grim… Dit-elle, ma mère mentit Quand elle m’assura que les noix é…
Quelqu’une des voix Toujours angélique —Il s’agit de moi, - Vertement s’explique : Ces mille questions
Harpagon, qui veillait son père ag… Se dit, rêveur, devant ces lèvres… « Nous avons au grenier un nombre… Ce me semble, de vieilles planches… Célimène roucoule et dit : « Mon…
Mon frère, la tempête a donc été b… Le vent impétueux qui souffle et n… De récif en récif. A donc, quand vous partiez, d’une… Creusé le vaste abîme et boulevers…
Elle jouait avec sa chatte, Et c’était merveille de voir La main blanche et la blanche patt… S’ébattre dans l’ombre du soir. Elle cachait – la scélérate ! –
J’ai fait autrefois de la bête, J’avais des Philis à la tête, J’épiais les occasions, J’épiloguais mes passions, Je paraphrasais un visage.
Soleil je t’adore comme les sauvag… à plat ventre sur le rivage Soleil tu vernis tes chromos tes paniers de fruits, tes animaux Fais-moi le corps tanné, salé,
Si la plage planche, si L’ombre sur l’oeil s’use et pleure Si l’azur est larme, ainsi Au sel des dents pure affleure La vierge fumée ou l’air
Le jeune homme dont l’oeil est bri… Le beau corps de vingt ans qui dev… Et qu’eût, le front cerclé de cuiv… Adoré, dans la Perse, un Génie in… Impétueux avec des douceurs virgin…
L’exposition est universelle La galerie des machines infernales… Est ouverte Et des sergents de ville d’eau de Vichy
Mon coeur, comme un oiseau, voltig… Et planait librement à l’entour de… Le navire roulait sous un ciel san… Comme un ange enivré d’un soleil r… Quelle est cette île triste et noi…
Assis Près du lit défait L’enfant du défunt Près de feu son père Peint de faire du feu
La nature est pleine d’amour, Jeanne, autour de nos humbles joie… Et les fleurs semblent tour à tour Se dresser pour que tu les voies. Vive Angélique ! à bas Orgon !
La chapelle de l’abbaye Avait été toute envahie D’un flot d’oisifs & de flâneurs ; Et sur le marbre blanc des dalles, Deux moines, traînant leurs sandal…
Un soir, l’âme du vin chantait dan… « Homme, vers toi je pousse, ô che… Sous ma prison de verre et mes cir… Un chant plein de lumière et de fr… Je sais combien il faut, sur la co…
Un jour deux chauves dans un coin Virent briller certain morceau d’i… Chacun d’eux veut l’avoir ; disput… Le vainqueur y perdit, comme vous… Le peu de cheveux gris qui lui res…
Sous le ciel bleu de Méthylène si grave était le chant des grives Et quand tous deux nous gravission… de l’escalier de la maison
Hélas ! vais-je à présent me plain… Et voir, près de Charon, La mort, indifférente à telles cir… Qui la décideront. Elle vit. Elle attend. Ce n’est p…
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Si je veux abuser mon cœur D’une autre image que la sienne, Peu à peu, tristement moqueur, Il retrace l’image ancienne. C’est un pêle-mêle inouï,
Sur une assiette bien ronde en por… une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre
Je suis comme cette plante, Quand j’ai assez d’eau et de solei… Je bourgeonne, je grandi, et j’écl… Je m’accroche, quand le vent et le… Je bois l’eau de la pluie quand el…
Hier soir, au nouveau Vieux-Colombier, nous étions quelques-uns et non des moindres à nous réjouir de l’accueil fait à Ariane Masseur de Gabriel Marcel Prévôt des Marchands de sable à e...
Dedham, vu de Langham. L’été est sombre Où des nuages se rassemblent. On pourrait croire
Je te frapperai sans colère Et sans haine, comme un boucher, Comme Moïse le rocher Et je ferai de ta paupière, Pour abreuver mon Saharah
Allons, ce sacrifice encore, Et puis tout sera consommé. Viens, que la flamme te dévore, Pauvre vieux trésor embaumé ! Venez, sans tarder davantage,
Regarde le pauvre Vincent Foudroyé par son propre orage Qui s’écroule sur le carreau Couché dans son plus beau tableau Et l’orage s’en va calmé indifférent En roulant devant lui ses gra...
Mouvement des navires mouvement de… Tu t’étais fait attendre pendant d… A la porte du Sept le garçon a frappé il m’a don… Mouvement des navires mouvement de…
Plaisir d’amour ne dure qu’un mome… Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quitté pour l’ingrate S… Elle me quitte et prend un autre a… Plaisir d’amour ne dure qu’un mome…