Le bidon de pétrole
Et le bruit
Celui qui le porte rit
Une cigarette qui scintille
Dans la nuit
Le tramway traîne une mélodie dans ses roues
Et une chevelure de lumière
Les étincelles de celle qui passe par la portière
Ses yeux sont tombés sur le rail
Un arrêt facultatif où personne ne descend
On repart
Le train mon cœur et mes mains ce soir sont en retard
Je voudrais voir le bout de tes souliers
Je voudrais savoir ce que tu penses de ce premier
voyage à pied
Derrière les autres
Ils s’en vont vite
Ils t’ont laissé
Au coin du trottoir
Et la poupée qui sortit une fois de sa boîte
Dans la vitrine
Te dit bonsoir
La rue est grande et triste comme un boulevard