Par le tuyau du ciel ouvert le vent arrive
Un nuage affolé poursuit son ombre sur la rive
Et sur le hâle du plafond
Une ligne blanche
Plus large
Où le profil brutal monte vers l’horizon
Dans la marge le ciel se froisse
Tout le long de l’eau radoucie
Sur la peau moite de la plage
Où les pas sont à peine inscrits
La fenêtre au dernier étage
Un chemin découvert par où viendra la nuit