Prose
#ÉcrivainsFrançais
La teinte grise au cadran lumineux Au cadran sans aiguilles Au regard bleu Au bord de cette ville dont le clocher s’endort
Des lignes trop usées par les rigu… La flaque d’eau sous la gouttière Le reflet timide qui danse Et la nuit qui descend Aucun essor
La fenêtre Un trou vivant où l’éclair bat Plein d’impatience Le bruit a percé le silence On ne sait plus si c’est la nuit
Les rafles d’or sur le ravin des v… Quand les feuillets de la mer se r… Au bruit du vent Et des portées des voiles On commence à s’habituer à tous ce…
En attendant que la nuit sonne L’escalier reconnu Ou l’aile réveillée Le vent sur les oreilles A l’abri du mur
Le cavalier mourant levait pourtan… Les étoiles le fusillaient La haie du rêve noir est encore tr… Nous ne sortirons pas du sort des… Mais on peut voir déjà ce qui se p…
Tout s’est éteint Le vent passe en chantant Et les arbres frissonnent Les animaux sont morts Il n’y a plus personne
Je m’attendais à tout ce qui peut… La tête en bas Les pieds touchant la tête Et tout ce qui dans l’angle remuai… Contre le mur
La couleur que décompose la nuit La table où ils se sont assis Le verre en cheminée La lampe est un cœur qui se vide C’est une autre année
Au bord du toit Un nuage danse Trois gouttes d’eau pendent à la gouttière Trois étoiles
La rue est toute noire et la saison n’a pas laissé de traces. J’aurais voulu sortir et l’on retient ma porte. Pourtant là-haut quelqu’un veille et la lampe est éteinte. Tandis que les b...
Les tapis fortement secoués laissaient des signes entre les arbres. On les avait déteints avec les pieds. Sur les quais, avec un regard attendri, les têtes se tournaient, mais les passa...
L’ombre danse Il n’y a plus rien Que le vent qui s’élance Le mouvement s’étend du mur Et se gonfle
Hangar monté la porte ouverte Le ciel En haut deux mains se sont offerte… Les yeux levés
A cause de l’eau le toit glisse A cause de la pluie tout se fond Le pétrole l’alcool et ma faible b… Ont incendié la maison Un jardin sans oiseaux