Prose
#ÉcrivainsFrançais
On passe comme des bœufs Sur le quai les lumières s’allonge… Le wagon tourne sur la roue du mil… Les chevelures se dressent dans la… Les mots qui passent font du bruit
Le mélange des voix des êtres sous… les frissons des arbres l’étreinte des revirements de fumé… le recul des mains le cœur assassi… Tout l’or et le sang les poitrines…
Le carton blanc au mur c’est l’ovale d’un œil dont la pau… Devant la glace il manque la pendu… Les mains tiennent l’air dans la c… Mais on ne sait pas très bien ce q…
Une petite tache brille entre les… La chambre est vide et les volets… C’est le jour qui entre ou quelque… Le paysage du mur—l’horizon de der… Il y a des arbres et des nuages, d…
On peut regarder de travers Tous ceux qui passent sous l’avers… Les voix qui criaient à l’envers Et les animaux en détresse A peine relevés du ciel
L’horizon s’incline Les jours sont plus longs Voyage Un cœur saute dans une cage Un oiseau chante
Les ailes sont chargées Le désespoir s’envole Mes mains ont laissé descendre len… Le rideau sans plis de ma mémoire Mais l’intermède du jour bruyant s…
Sur son pied droit brille une très ancienne boucle et sur l’autre, en l’air, la menace. N’approche pas de son domaine où dort tout le passé désagréable. Qui es-tu ? Sans prévoir ce qui ...
La cloche vide Les oiseaux morts Dans la maison où tout s’endort Neuf heures La terre se tient immobile
Un coin au bout du monde où l’on e… Les colonnes du soir se tendent Et la porte s’ouvre à la nuit Une seule lampe qui veille Au fond il y a une merveille
Avec des lumières à travers la prairie étincelante ; et des voix insignifiantes mais nombreuses—quelques unités soutenant l’ensemble—on a fait le paysage clair, la nature libre, les omb...
La foule descendait plus vite et en criant. Ils venaient tous du fond, de derrière les arbres, de derrière le bois du cadre, de la maison. Chaque visage blanc avait un regard animé—et s...
La– vie est simple et gaie Le soleil clair tinte avec un brui… Le son des cloches s’est calmé Ce matin la lumière traverse tout Ma tête est une rampe allumée
Il est tapi dans l’ombre et dans le froid pendant l’hiver. Quand le vent souffle il agite une petite flamme au bout des doigts et fait des signes entre les arbres. C’est un vieil homme ...
Quand les premiers furent passés et que l’on attendait encore. Quand les derniers furent passés et que l’on n’entendit plus rien. La dernière étoile résistait au matin et tu ne pouvais ...