Prose
#ÉcrivainsFrançais
Il faudrait passer là devant Paroles que le vent emporte Combien nous faudra-t-il de temps Encore une minute et je suis là Je reste seul contre la porte
La– vie est simple et gaie Le soleil clair tinte avec un brui… Le son des cloches s’est calmé Ce matin la lumière traverse tout Ma tête est une rampe allumée
L’enseigne de la rue dévoile son m… Le bras tendu près du balcon porte… Les yeux sont agrandis par un dern… Le clocher devient bas Un nuage le casse
On passe comme des bœufs Sur le quai les lumières s’allonge… Le wagon tourne sur la roue du mil… Les chevelures se dressent dans la… Les mots qui passent font du bruit
Oubli porte fermée Sur la terre inclinée Un arbre tremble Et seul
Une longue aiguille traverse le ro… Un arbre Un doigt La lune borgne Une fenêtre qui nous lorgne
Je ne peux pas me rappeler d’où me vient ce mal. Quelques mots de plus, quelques mots de plus que j’entends encore. Il avait une triste figure. Quand il eut parlé j’avais aussi une tris...
Le champ s’incline à la lumière Au bas du ciel bleu plus serein La route court sous la poussière Mais le soleil n’y est pour rien La voix qui monte est sans éclat
Des bras charnus et des fourrures… Les lumières vont à la chaleur que… Et tous les mendiants frappaient à… Le même spectacle les attend ; la… Enfin la musique joue, quand même,…
Tout est calme Pendant l’hiver Au soir quand la lampe s’allume A travers la fenêtre où on la voit… Sur le tapis des mains qui dansent
Entre la maison et le ciel Tout se gonfle Car le vent souffle Les étoiles montent de la cheminée Une à une elles se sont fixées
Je ne peux plus regarder ton visag… Où te caches-tu La maison s’est évanouie parmi les… Et tu as quitté la dernière fenêtr… Où tu m’apparaissais
Une éclaircie avec du bleu dans le ciel ; dans la forêt des clairières toutes vertes ; mais dans la ville où le dessin nous emprisonne, l’arc de cercle du porche, les carrés des fenêtre...
Maintenant c’est le temps présent Plus gris que de coutume Qui mastique la vitre Et étouffe le bruit Les quatre murs paisibles
Le bidon de pétrole Et le bruit Celui qui le porte rit Une cigarette qui scintille Dans la nuit