Marie, que je sers en trop cruel d… Quand d’un baiser d’amour votre bo… Je suis tout éperdu, tant le coeur… Entre vos doux baisers puissé-je p… Il sort de votre bouche un doux fl…

Je veux pousser par l’univers ma p… Plus tôt qu’un trait ne vole au dé… Je veux aussi mes oreilles boucher… Pour n’ouïr plus la voix de ma ser… Je veux muer mes deux yeux en font…

Pourquoi, comme une jeune Poutre, De travers guignes-tu vers moi ? Pourquoi, farouche, fuis-tu outre, Quand je veux approcher de toi ? Tu ne veux pas que l’on te touche,

Laisse-moi sommeiller, Amour ! Ne te suffit-il que de jour Les yeux trop cruels de ma dame Me tourmentent le corps et l’âme, Sans la nuit me vouloir ainsi

Je vous envoye un bouquet que ma m… Vient de trier de ces fleurs épani… Qui ne les eust à ce vespre cuilli… Cheutes à terre elles fussent dema… Cela vous soit un exemple certain

Verson ces roses pres ce vin, De ce vin verson ces roses, Et boyvon l’un à l’autre, afin Qu’au coeur noz tristesses enclose… Prennent en boyvant quelque fin.

Si je trépasse entre tes bras, Ma… Il me suffit, car je ne veux avoir Plus grand honneur, sinon que de m… En te baisant, dans ton sein rendr… Celui que Mars horriblement enfla…

Ma petite Nymphe Macée, Plus blanche qu’ivoire taillé, Plus blanche que neige amassée. Plus blanche que le lait caillé, Ton beau teint ressemble les lis

Ni voir flamber au point du jour l… Ni lys planté sur le bord d’un rui… Ni son de luth, ni ramage d’oiseau… Ni dedans l’or les gemmes bien enc… Ni des Zéphyrs les gorgettes décl…

Belle Déesse, amoureuse Chyprine, Mère du Jeu, des Grâces et d’Amo… Qui fais sortir tout ce qui vit au… Comme du Tout le germe et la raci… Idalienne, Amathonte, Erycine,

Plus mille fois que nul or terrien… J’aime ce front où mon tyran se jo… Et le vermeil de cette belle joue, Qui fait honteux le pourpre Tyrie… Toutes beautés à mes yeux ne sont…

Amour me tue, et si je ne veux dir… Le plaisant mal que ce m’est de mo… Tant j’ai grand peur, qu’on veuill… Le mal, par qui doucement je soupi… Il est bien vrai, que ma langueur…

Quand l’été, dans ton lit, tu te c… Couverte d’un linceul, de roses to… Amour, d’arc et de trousse et de f… Caché sous ton chevet, se tient en… Personne ne te voit, qui d’une cou…

Ma guiterre, je te chante, Par qui seule je deçoy, Je deçoy, je romps, j’enchante Les amours que je reçoy. Nulle chose, tant soit douce,

T’oseroit bien quelque poète Nyer des vers, douce alouette ? Quant à moy je ne l’oserois, Je veux celebrer ton ramage Sur tous oyseaus qui sont en cage,