Le jour pousse la nuit, Et la nuit sombre Pousse le jour qui luit D’une obscure ombre. L’Autonne suit l’Esté,

Plus dur que fer j’ay fini mon ouv… Que l’an, dispos à demener les pas… Que l’eau, le vent ou le brulant o… L’injuriant, ne ru’ront point à ba… Quand ce viendra que le dernier tr…

Pour être en vain tes beaux soleil… Non pour ravir leur divine étincel… Contre le roc de ta rigueur cruell… Amour m’attache à mille clous d’ai… En lieu d’un aigle, un soin cruell…

Quiconque a peint Amour, il fut i… Non le faisant enfant chargé de tr… Non luy chargeant les mains de fla… Mais bien d’un double crespe envel… Amour hait la clarté, le jour m’es…

Peins-moi, Janet, peins-moi, je t… Dans ce tableau les beautés de m’a… De la façon que je te les dirai. Comme importun je ne te supplierai D’un art menteur quelque faveur lu…

Par un destin dedans mon cœur deme… L’œil, et la main, et le poil déli… Qui m’ont si fort brûlé, serré, li… Qu’ars, pris, lassé, par eux faut… Le feu, la serre et le rets (1), à…

Je voudrais être Ixion et Tantale… Dessus la roue et dans les eaux là… Et nu à nu presser entre mes bras Cette beauté qui les anges égale. S’ainsi était, toute peine fatale

Ma guiterre, je te chante, Par qui seule je deçoy, Je deçoy, je romps, j’enchante Les amours que je reçoy. Nulle chose, tant soit douce,

Ah longues nuicts d’hyver de ma vi… Donnez moy patience, et me laissez… Vostre nom seulement, et suer et f… Me fait par tout le corps, tant vo… Le sommeil tant soit peu n’esvente…

Celle, de qui l’Amour vainquit la… Que Jupiter conçut sous un Cygne… Cette sœur des Jumeaux, qui fit p… Opposer toute Europe aux forces d… Disait à son mirouer (1), quand el…

Or que l’hiver roidit la glace épa… Réchauffons-nous, ma gentille maît… Non accroupis près le foyer cendre… Mais aux plaisirs des combats amou… Asseyons-nous sur cette molle couc…

Je voudrais bien richement jauniss… En pluie d’or goutte à goutte desc… Dans le beau sein de ma belle Cas… Lors qu’en ses yeux le somme va gl… Je voudrais bien en taureau blanch…

L’inimitié que je te porte, Passe celle, tant elle est forte, Des aigneaux et des loups, Vieille sorcîere deshontée, Que les bourreaux ont fouëttée

Chanson IV. Plus étroit que la vigne à l’Orme… De bras souplement forts, Du lien de tes mains, maîtresse, j… Enlace-moi le corps.

Ronsard repose icy qui hardy dés e… Détourna d’Helicon les Muses en l… Suivant le son du luth et les trai… Mais peu valut sa Muse encontre l… De la mort, qui cruelle en ce tomb…