Amour (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Nous sommes en des temps infâmes Où le mariage des âmes Doit sceller l’union des cœurs ; À cette heure d’affreux orages, Ce n’est pas trop de deux courages
Bien qu’elle soit ta meilleure ami… C’est farce ce que nous la trompon… Jusques à l’excès, sans penser mie À elle, tant nos instants sont bon… Nos instants sont bons !
Toutes les amours de la terre Laissant au cœur du délétère Et de l’affreusement amer, Fraternelles et conjugales, Paternelles et filiales,
(En lui envoyant « Sagesse ») Nul parmi vos flatteurs d’aujourd’… Mieux que moi la fierté d’admirer… Votre nom m’enivrait comme un nom… Votre œuvre, je l’aimais d’un amou…
Deux reîtres saouls, courant les c… La fange d’un fossé profond, une c… Humaine dont la faim torve d’un lo… Venait de disloquer l’ossature à d… La tète, intacte, avait un rictus…
Au bout d’un bas-côté de l’église… Contre le mur que vient baiser le… D’un long vitrail d’azur et d’or f… Le Crucifix se dresse, ineffablem… Sur sa croix peinte en vert aux ar…
Né l’enfant des grandes villes Et des révoltes serviles, J’ai là tout cherché, trouvé, De tout appétit rêvé. Mais, puisque rien n’en demeure,
Et j’ai revu l’enfant unique : il… Que s’ouvrait dans mon coeur– la d… Celle dont la douleur plus exquise… D’une mort désirable en un jour co… La bonne flèche aiguë et sa fraîch…
L’ennui de vivre avec les gens et… Font souvent ma parole et mon rega… Mais d’avoir conscience et souci d… Exhausse ma tristesse, ennoblit mo… Alors mon discours chante et mes y…
Sainte Thérèse veut que la Pauvre… La reine d’ici-bas, et littéraleme… Elle dit peu de mots de ce gouvern… Et ne s’arrête point aux détails d… Mais le Point, à son sens, celui…
Un serpent, s’élançant du tronc cr… Darde son noir venin sur l’aigle a… Le noble oiseau s’abaisse et sa se… A bientôt châtié le reptile odieux… La bête, qui tordait ses anneaux a…
La « grande ville ». Un tas criar… Où rage le soleil comme en pays co… Tous les vices ont leur tanière, l… Et les hideux, dans ce désert de p… Des odeurs ! Des bruits vains ! O…
À Stéphane Mallarmé Il parle italien avec un accent ru… Il dit : « Chère, il serait préci… Riche, et seul, tout demain et tou… Mais riche à paver d’or monnayé le…
Un singe en veste de brocart Trotte et gambade devant elle Qui froisse un mouchoir de dentell… Dans sa main gantée avec art, Tandis qu’un négrillon tout rouge
Pourquoi triste, ô mon âme Triste jusqu’à la mort, Quand l’effort te réclame, Quand le suprême effort Est là qui te réclame ?