Paul-Jean Toulet

Quelquefois après des ébats polis

Quelquefois, après des ébats polis,
J’agitai si bien, sur la couche en déroute,
Le crincrin de la blague et le sistre du doute
    Que les bras t’en tombaient du lit.
 
Après ça, tu marchais, tu marchais quand même ;
Et ces airs, hélas, de doux chien battu,
C’est à vous dégoûter d’être tendre, vois-tu,
    De taper sur les gens qu’on aime.

Romances sans musique

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